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Pas les adieux qu'il méritait
Après une telle carrière, une telle longévité et pour l'ensemble de son oeuvre, Jean Marc Gaillard méritait une toute autre sortie.
Privé de coupe du monde cet hiver, il espérait au moins terminer en beauté sur le Plateau des Glières, là où son ancien club du Pays Rochois effectue la plupart de ses entrainements.
Le calendrier était bien fait avec les championnats de France de longue distance prévu justement sur ces pistes, mais l'arrosage copieux tombé jeudi et vendredi a contraint les organisateurs à annuler.
Une décision qui n'a pas fait sourire le Haut Savoyard, parti désormais, depuis quelques mois, vivre dans la Jura où il est en train de reprendre un magasin de sport.
"J'aurai aimé finir à la maison avec les gens que j'aime, dire au revoir à tout le monde.
Nous avons joué avec le feu en repoussant ces championnats de France longues distances au 9 avril et la météo en a décidé autrement. C'est une frustration de plus dans cet hiver qui n'en a pas manqué." indique t'il au Dauphiné.
En revanche concernant sa carrière et la vingtaine d'années passée sur le circuit, ce n'était que du bonheur.
"J'ai eu une chance incroyable de vivre ce que j'ai vécu pendant ces vingt années et pour rien au monde je ne les changerais. Je n'ai pas un palmarès à rallonge mais j'ai fait avec mes armes.
J'ai pris énormément de plaisir, je n'ai jamais vécu cette carrière comme un métier."