Malgré les contraintes budgétaires qui pèsent sur les finances publiques, les athlètes français qui monteront sur les podiums des JO de Milan-Cortina percevront exactement les mêmes primes que leurs homologues de Paris 2024.
Un arrêté publié ce samedi au Journal officiel entérine le maintien des montants.
Concrètement, une médaille d’or vaudra 80 000 euros, l’argent 40 000 euros et le bronze 20 000 euros.
Ces sommes, versées directement par l’État sur le budget du ministère des Sports, seront imposables, comme c’est le cas depuis les JO de Tokyo 2021, mais les sportifs pourront toujours étaler la fiscalité sur quatre ans.
« On reste exactement sur le même système que Paris 2024 », a déclaré à l’AFP la ministre des Sports, Marina Ferrari.
Une décision qui marque une étape symbolique : pour la première fois, les primes des Jeux d’hiver atteignent le même niveau que celles des épreuves estivales.
Au-delà des récompenses financières, la ministre a réaffirmé l’ambition sportive de la délégation tricolore : augmenter de 50 % le nombre total de médailles par rapport aux Jeux de Pékin 2022.
La France avait remporté 14 médailles en 2022 à Pékin.
La parité des primes entre Jeux d’hiver et d’été est une première historique pour la France olympique. Un signal fort envoyé aux disciplines de neige et de glace.
