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JO 2030 - Une vraie carte à jouer pour les Alpes
Dans le monde olympique, le temps est souvent long et les surprises sont rares mais l'année 2023 nous montre que le contraire est possible. Il y a douze mois Sapporo, Salt Lake City et Vancouver étaient favoris pour accueillir l'édition des Jeux Olympiques 2030.
Depuis les Canadiens ont renoncé, les Japonais viennent de le faire et, sauf surprise, Salt Lake City obtiendra les JO 2034, selon sa demande (raisons de dtoits TV et financières).
Suite à ces désistements l'Europe possède la certitude d'organiser les JO 2030, et on ne va pas s'en plaindre, car il reste aujourd'hui trois pays candidats, la Suède, la Suisse et la France.
Trois dossiers qui privilégient une grosse réduction des coûts et surtout l'organisation des épreuves sur des sites qui existent déjà. Ainsi la Suède propose Aare, Östersund et Stockholm, la Suisse s'appuyera sur Wengen, Crans Montana et St Moritz.
Pour la France c'est pareil avec Val d'Isère, Méribel, Courchevel, le Grand Bornand, les épreuves sur glace se tiendraient à Lyon ou à Nice.
Selon l'excellent Marc Ventouillac, journaliste de l'Equipe, présent à Mumbai, "les planètes semblent s'aligner pour la candidature des Alpes". Disons qu'on a plutôt le vent dans le dos" a ajouté David Lappartient, président du CNOSF.
Durant ce congrès de Mumbai, aucune candidature n'a pau faire du lobbying car c'est officiellement interdit, le choix de la ville hôte résultant uniquement du choix d'une commission composée uniquement de 9 membres, présidée par un Autrichien.
Comme va le faire la Ligue Nationale de Football pour ses droits TV, cette commission va maintenant nouer des relations et des accords gré à gré avec les trois candidatures, avant d'annoncer son choix.
Selon d'autres sources, les Suédois auraient laissé passer leur chance alors que le dossier Français séduit par son savoir faire et ses garanties organisationnelles. Plus discrets, les Suisses n'ont pas encore avancé tous leur pions.