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Triche probable, sanction improbable

A quelques jours des JO, les propos tenus par Vegard Ulvang ont au moins le mérite d'être clair. Selon lui plusieurs nations ne vont pas se gêner pour tricher et utiliser des farts fluorés C8, sous leurs skis.

La législation Européene interdit ce type de farts, seuls les C6 sont autorisés, mais en Chine la législation à ce propos n'existe pas. 

"Il y a de fortes chances de voir plusieurs nations tricher, d'autant plus qu'il sera impossible pour nous de contrôler et de vérifier quoi que ce soit" indique Ulvang. 

"Même si chaque équipe a signé une charte, certains fermeront les yeux. Ce sera comme sur l'autoroute avec une vitesse limitée à 80km/h qui n'empêchent pas les gens de rouler à 100km/h.

Toujours selon Vegard Ulvang, qui se montre un peu plus rassurant, les différences de glisse entre le C8 et le C6 seront minimes. Elles pourraient toutefois êtres plus marquées dans des conditions spéciales et plus rares.

Cette possibilité de triche concernera toutes les épreuves de ski de fond, de biathlon et de combiné nordique. En ski alpin, la part du fartage, dans la performance, est moins importante.

Privée de moyens efficaces et validés pour contrôler les skis, la FIS et l'IBU n'ont pas d'autres moyens que la confiance pour règlementer.

Les instances espèrent terminer la mise au point de machines pour l'automne 2022 afin de détecter en quelques secondes seulement la présence de fluor (définitivement interdit dès la fin de cette saison).

Mais comme on l'a déjà souligné plusieurs fois, il aurait été beaucoup plus sage de ne rien faire en cette saison olympique et ne pas mettre cette règlementation C6, C8, qui ne va rien résoudre et en plus, favoriser les tentations de triche.