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JO Pékin / Saut à ski / Petit tremplin
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Le podium
🥇 Ryoyu Kobayashi 🇯🇵
🥈 Manuel Fettner 🇦🇹
🥉 Dawid Kubacki 🇵🇱
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Ryoyu 1er devient empereur
Vainqueur de la coupe du monde de saut à ski, champion du monde, victorieux de la Tournée des 4 Tremplins, le génial, le génie Japonais complète son palmarès avec un titre olympique.
Il réalise ce fameux Grand Chelem et confirme qu'il fait bel et bien partie des plus grands sauteurs de l'histoire, ceci avant même la suite des JO et la possibilité de doubler la mise sur le grand tremplin et pourquoi pas briller encore avec son équipes.
Dès la première manche Ryoyu Kobayashi, contrairement aux autres favoris nommés Lindvik, Granerud, Lanisek, Kraft ou Geiger, se moque des conditions aérologiques défavorables et vient assommer ce concours au petit tremplin.
Avec près de 6 points d'avance sur Peter Prevc, un peu plus sur Kamil Stoch, deux ténors, soit environ trois mètres, le Japonais s'est donné une belle marge.
Trente minutes plus tard les meilleurs repartent à l'assaut du tremplin et le classement de la manche initiale va être totalement bouleversé par l'Autrichien Manuel Fettner et le Polonais Dawid Kuback.
Un duo surprise qui va finalement terminer sur le podium. Fettner, le vétéran, s'offre la plus belle récompense de sa carrière avec l'argent et Kubacki, en difficulté depuis décembre, renait pour prendre le bronze.
Mais devant, tout devant, tout en haut, il reste un homme, Mr Kobayashi qui lui ne va pas craquer, comme Stoch, ou dans une moindre mesure Prevc. En pleine confiance, le Japonais pousse fort à la table, et dépasse la ligne verte.
Tout sourire, porté en triomphe par ses potes, il devient empereur du Japon, et devient le second sauteur de son pays champion olympique, 50 ans tout juste après le triomphe de Kasaya à Sapporo.
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Déçu, le grand Peter Prevc se classe au pied du podium. On trouve ensuite le Russe Evgeny Klimov au 5e rang, son jeune collègue Daniil Sadreev à la 8e place.
L'immense Kamil Stoch, de retour, prend le 6e rang malgré son second saut très moyen et Marius Lindvik termine 7e.
Au rayon des battus, on retrouve le leader de la coupe du monde Karl Geiger et l'ensemble de son équipe, tout comme la Norvège de Lindvik et Granerud, rejetée loin des médailles.
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