Eybert-Guillon remplace le finlandais Niemelä qui était resté plusieurs années à la tête de l’équipe de France.

 

Tout d'abord êtes vous satisfait de toute la préparation estivale, puis automnale ?

 

« Dans l'ensemble oui . Nous avons pris un peu de retard au printemps mais tous les stages qui avaient été programmés se sont déroulés dans de bonnes conditions.

Tout le monde s'est beaucoup investi et j'ai senti une bonne émulation au sein du groupe.

Avec le nouveau règlement mis en vigueur cet été nous avons dû nous adapter au changement de matériel (ski plus court) et ceci a prit plus ou moins de temps selon les athlètes. Malgré tout, nous avons pu faire en sorte que ceci s'intègre bien à notre préparation et je suis satisfait du travail qui à été réalisé. »

 

Juste avant devenir à Kuusamo, vous étiez en Norvège, quel est l'emploi du temps type d'un sauteur durant ce stage ?

 

« Les journées sont partagées entre les séances de saut, la préparation physique et la récupération.  Deux séances de saut par jour, une séance de physique un jour sur deux et du repos. »

 

Quelles sont les ambitions de l'équipe de France pour cet hiver 2011 ?

 

« Pour l'instant, on reste concentré sur la préparation ! On doit enchaîner des sauts de bonne qualité, effectuer les derniers réglages au niveau du matériel et bien se préparer physiquement. C'est important si nous voulons aborder sereinement les premières compétitions. »

 

On sait que la France cherche depuis quelques années une relève derrière Chedal et Descombes-Sevoie, ou en sont tous les "jeunes" ?

 

« Nous avons des jeunes qui présentent un bon potentiel et qui progressent de façon satisfaisante. Il reste encore du chemin à faire avant de les voir évoluer au plus haut niveau mais l'envie est là et le travail est bien fait ! »

 

 Cette année vous remplacez Pekka Niemela, comment s'est passé cette  transition ? Avez vous changé quelque chose ?

 

« De mon point de vue la transition c'est bien passée. J'ai beaucoup côtoyé Pekka ces quatre dernières années et je sais que notre façon de voir les choses est assez similaire. Le groupe a beaucoup progressé avec lui et mon objectif n'a jamais été de tout révolutionner. Au contraire j'ai voulu travailler dans la continuité en essayant de conserver la bonne dynamique dans laquelle se trouvait l'équipe à mon arrivée. Bien sûr,  J'ai ma propre façon de fonctionner et il a fallu un temps d'adaptation, mais je crois qu'aujourd'hui le message commence à passer. » 

 

A plus long terme quels sont les objectifs que vous a donné le DTN ?

 

«A long terme, l'objectif est de voir un plus grand nombre de sauteurs français capable d'évoluer au plus haut niveau afin de pouvoir présenter une équipe homogène et compétitive lors de grands événements. »

 

Photo : Nordic Focus et Berkutschi Ski Jumping