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Une chute aux conséquences lourdes
Début janvier, le Savoyard de 33 ans chute à pleine vitesse sur la piste de Wengen et très vite il se rend compte de la gravité de sa blessure.
"La retraite m’a traversé l’esprit, surtout quand j’étais en train d’attendre l’hélico" admet Alexis Pinturault à l'agence Reuters.
"Car quand je tombe, je sens tout de suite mon genou qui craque. Ce sont des questions que je me suis posées, étant donné que je ne suis plus le plus jeune.
J’ai eu un bon paquet de doutes et pourtant je n’ai jamais été un athlète qui doutait beaucoup. Mais pendant ma blessure, j’ai eu un bon nombre d’interrogations.
Il faut le prendre avec calme et sérénité même si ce n’est pas tous les jours facile."
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Le plus dur est passé
Après de longs mois de rééducation, après avoir passé beaucoup de temps en famille avec son épouse et sa petite fille, Alexis Pinturault a retrouvé le moral, le sourire et les pistes de ski.
En revanche, il lui faudra du temps pour revenir à son meilleur niveau.
"Je vais mieux qu’il y a presque neuf mois en arrière. Les choses se remettent plutôt bien dans l’ensemble, c’est un processus long, fastidieux.
Aujourd’hui, j’en subis toujours certaines conséquences parce que je n’ai pas encore récupéré une totale confiance sur les skis. Les douleurs s’estompent au fur et à mesure. »
Cet hiver, peut-être qu’il faudra faire certains choix en ne prenant pas le départ, par exemple, de toutes les descentes car ça peut être difficile pour mon genou.
L’idéal serait de gagner en performance au fil de la saison avec un objectif aux Mondiaux.
Si j’arrive à me rapprocher le plus possible des podiums voire à y monter, ce serait déjà une belle performance pour un retour de blessure." conclu Alexis Pinturault.
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