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Des mots qui vont faire du bruit
Depuis hier de nombreux médias Norvégiens, pour ne pas dire tous, reprennent en boucle les meilleurs passages de l'autobiographie de Therese Johaug, sortie ce même jour dans toutes les bonnes librairies.
Entre moments très difficiles, exploits sportifs et flirt avec Northug, la fondeuse revient également en détail sur le contrôle anti-dopage qu'elle a subi en août 2016, lors d'un stage en Italie.
Therese Johaug, qui a toujours plaidé sa bonne foie, a été ensuite suspendue 18 mois de toute compétition, l'obligeant à mettre une croix sur les JO 2018.
Quatre ans plus tard, elle s'est vengée sur les pistes de Pékin mais elle n'a toujours pas digéré l'attitude de ses dirigeants.
"Au sein de la Fédération ils m'ont suggéré de ne pas annoncer un test antidopage et de trouver une autre explication pour expliquer mon absence en compétition.
Ils m'ont proposé de dire que je ne me sentais pas bien, de dire que j'étais malade.
Je pouvais à peine croire ce qu'ils me demandaient, ils m'ont carrément demander de mentir pour ne pas perturber le début de saison de l'équipe." écrit-elle dans son livre.
Voilà qui en dit long sur l'éthique, soi disant toujours parfaite, affichée par certaines nations.
Cette façon ou cette volonté de masquer des contrôles anti dopage derrière des blessures ou des maladies, ce n'est évidemment pas une nouveauté, et la méthode continue d'exister...