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26 épreuves de coupe du monde interdites 

Merci la Norvège, merci le gouvernement de madame Erna Solberg ! Les champions du principe du précaution ont désormais interdits l'entrée de tous sportifs étrangers sur leur territoire.

Une mesure drastique qui n'a pas fini de faire parler, une mesure qui vient tout simplement bouleverser, au mieux, voire plomber la fin de saison de toutes les disciplines majeures hivernales.

Une Norvège, où même les courses régionales et interclubs sont interdites, malgré les revendications de plus en plus fortes des associations et des clubs, qui sombre, semble t'il dans une certaine psychose.

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La Fédération Norvégienne de Ski ne comprend pas

"Pour nous ce sont des décisions graves et surtout incompréhensibles" indique Eirik Roste, le boss de la Fédé. "Depuis le début de saison, 13 pays et 66 lieux différents ont déjà accueilli des courses sans aucun problêmes.

Nous étions également capables de faire la même chose mais les autorités n'ont rien voulu savoir, on a pas d'autres choix que de se plier à ces décisions."

Les conséquence financières seront lourdes pour la fédération de ski et la fédération de biathlon, mais également pour la FIS et l'IBU qui doivent replacer en urgence tout ou partie des 26 courses annulées.

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En ski alpin les courses de Kvitfjell, descente et super-G sont concernées. En saut à ski la note est salée avec la tournée Raw Air qui disparait (Oslo, Lillehammer, Trondheim et Vikersund).

Des annulations également pour le combiné nordique prévu à Oslo, pour le ski de fond avec cette même étape d'Oslo et toutes les finales de coupe du monde prévues à Lillehammer.

Sans oublier le biathlon et toujours l'étape d'Oslo qui devait terminer la saison. L'IBU devra, pour la seconde année consécutive, se passer des Norvégiens pour boucler sa saison.

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Ces décisions du gouvernement Norvégien sont un vrai coup de tonnerre dans le monde des sports d'hiver.

Alors que tous les pays jouent le jeu, ils décident de faire cavalier seul, mettant en avant le fameux principe de précaution. On se demande jusqu'à quand cette fameuse politique du zéro risque va durer ?

En attendant il faut souhaiter bon courage à la FIS, à l'IBU et à tous les athlètes qui doivent conserver leur motivation malgré le peu d'intérêt à leur égard, montrés par certains politiques zélés.