Johan Eliasch, président de la FIS, souhaite le retour des Russes
L'information est donnée ce soir par la NRK, le grand site public Norvégien, qui publie en même temps une énorme tribune anti-russe, plutôt affligeante.
L'auteur, qui aimerait également virer tous les athlètes Israéliens, se dit absolument scandalisé par un éventuel retour Russe, même si cela concerne seulement 6 ou 7 jeunes espoirs, qui n'ont évidemment aucun rapport et aucun lien avec la guerre et les agissements terribles de leur président.
Visiblement pour certains, séparer le sport et la politique est un exercice mental trop compliqué !
Alors sans surprise, les Norvégiens et les Suédois vont continuer, comme ils l'ont fait dans le biathlon avec l'aide des Allemands, à tout faire pour barrer la route aux sportifs Russes et Biélorusses.
Mais cette fois, concernant les disciplines FIS, pas sûr qu'ils ne soient suivis par une majorité de pays. De plus l'évènement olympique se déroulera en Italie, pays qui se montre beaucoup moins hostile aux interdictions de départ.
La décision reportée au 21 octobre
Une réunion, à huis clos, s'est tenue aujourd'hui entre les membres du conseil d'administration mais aucune décision n'a été prise. À noter que, pour la première fois depuis 2022, les Scandinaves n'ont pas réussi à peser comme ils le souhaitaient.
Du coup, cette décision est reportée au 21 octobre, avec une FIS, qui bénéficie de l'appui du CIO, qui semble ne jamais avoir été si proche d'entre-ouvrir la porte à quelques jeunes espoirs Russes et Biélorusses.
A priori des stars comme Bolshunov, Stepanova ou Terentieva, les deux N°1, ont peu de chances d'être retenus, en raison de certains liens avec l'armée ou le gouvernement, mais concernant les prometteurs Korosteleva, D. Nepryaeva, Volkov ou Pekletsova, la donne pourrait être différente.