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Loin du succès populaire annoncé

"On nous avait vendu entre 10 000 et 12 000 fans par jour, avec des tribunes remplies et enthousiastes, on s'est retrouvé avec des tribunes à moitié vide, avec des fans qui huaient les fondeurs Suédois."

Tels sont les mots de Tomas Petterson, un des journalistes Suédois les plus renommés, qui bosse pour le site Expressen.

Evidemment les Norvégiens et les organisateurs n'ont pas apprécié cette sortie mais ils n'ont pas nier les propos de Peterson. Ils ont déploré un manque d'éducation de certains fans dans cette région de Trondheim, et une météo peu encourageante.

"Les mondiaux, dans 14 mois, ce sera très différent" promettent les organisateurs. (suite sous la photo)

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La couverture médiatique devient difficile

Il n'empêche que ce manque de public, déjà constaté en Suède, notamment à Gallivare où il y avait très peu de monde, devrait faire réfléchir les Norvégiens, et les Suédois.

Même leurs supporters commencent à se fatiguer de voir la coupe du monde se transformer chaque semaine en coupe de Norvège, avec, si tout va bien, un intrus.

Vous nous répondrez, "en biathlon c'est la même chose", oui, en tout cas pour le moment, mais avec le tir, le biathlon conserve une incertitude qui n'existe pas dans le ski de fond.

En France, la coupe du monde de ski de fond, en particulier cette étape de Trondheim, sur trois jours, n'a pas fait l'objet d'une seule ligne dans le quotidien l'Equipe, un blanc total !

(suite sous la photo)

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Les raisons sont connues, mais la FIS et certaines partie prenantes continuent de faire l'autruche

Trop de sprints, pas assez de poursuites (le format spectaculaire par excellence), absence des longues distances (pour un sport d'endurance c'est un comble) ultra domination de Klaebo et de la Norvège, et l'absence de la Russie.

Et du côté de la FIS, les efforts sont absents, aucune vidéo des conférences de presse ne sont mises en lignes, ou fournies aux médias. Aucune réaction n'est proposée aux journalistes si ce n'est le "je suis content de ma journée, je suis en forme" qui n'intéresse personne.

Contrairement à l'IBU qui propose sur sa chaine YouTube beaucoup de choses sympas, la FIS propose le strict minimum et cela ne suffit plus. Les meilleurs de la discipline ne sont pas mis en valeur, les réseaux sociaux sont abandonnés, c'est juste catastrophique.

Seuls le retour des duels Klaebo vs Bolshunov peut encore sauver la discipline d'ici les prochains JO. 

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