...
Rien de changé
Les dirigeants Suédois, comme les Norvégiens, continuent de militer contre un retour des skieurs Russes en compétition.
Bien évidemment, l'absence de Bolshunov, Nepryaeva et compagnie leur permet de grimper beaucoup plus souvent sur les podiums, alors, tant qu'à faire, autant les interdire de départ une année supplémentaire, et pourquoi pas deux, cinq ou dix.
Ces gens là ne se rendent pas compte qu'ils sont en train de tuer la discipline par absence de concurrence et se cachent toujours derrière les mêmes arguments (la guerre en Ukraine).
Mais pendant ce temps ils doivent vivre avec des oeillères pour ne pas voir jouer les Russes au tennis, pour ne pas voir Vlasov au Tour d'Espagne, pour ne pas voir les nombreux sports qui les ont réintégrés, évidemment sous bannière neutre.
Il est grand temps que ces Scandinaves stoppent ce triste lobbying et se range enfin derrière l'avis du CIO qui recommande à chaque fédération d'accepter à nouveaux les sportifs Russes et Biélorusses.
Mais visiblement c'est pas gagné.
"Je ne suis pas naïf. Je me rends compte qu'il existe un risque qu'ils reviennent maintenant" déclare le responsable de l'équipe Suédoise Lars Öberg.
"Je ne me sens pas en sécurité à ce sujet car il existe également des points de vue différents à ce sujet parmi les nations au sein du FIS. Ce qui se passe dans cette affaire n'est donc probablement pas encore clair, mais pour nous il n'y aucun doute, les Russes doivent rester chez eux.
Si ils reçoivent l'autorisation de revenir, on a pas encore décidé quelle serait la réaction de notre équipe." ajoute t'il en laissant planer la menace habituelle d'un boycott.
Du côté de la FIS, les réunions s'enchainent et les opinions diffèrent aucune décision ne serait prise avant la fin du mois d'octobre.
Espérons, c'est notre avis et on le revendique très clairement, que la sagesse l'emporte et on puisse enfin revoir une coupe du monde, même chose pour le biathlon, avec la présence de TOUS les meilleurs.
Seul le côté sportif nous intéresse, la politique et la guerre sont un autre sujet, que nous n'aborderons pas.