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Mattis Stenshagen dépité

Le fondeur Norvégien de 27 ans, cité début novembre, comme la possible révélation de l'hiver, n'a pas été sélectionné pour le Tour de Ski. Mattis Stenshagen pensait, pourtant, avoir fait le plus dur la semaine passée à Vuokatti.

En effet, sur cette étape Finlandaise comptant pour la toujours relevée Scandinavian Cup, le Norvégien a tout d'abord terminé 3e du sprint, avant de gagner le 10km classique et le 20km (skating) départ groupé.

"Suite à ces résultats, j'avais commencé à envisager des options pour passer les fêtes dans les Alpes, mais j'ai quand même appeler l'entraineur Eirik Myhr Nossum pour être certain de ma sélection pour le Tour de Ski.

Et puis, il m'apprend que je ne suis pas sur la liste, ni même en tant que remplaçant. Pour être honnête, je me sens oublié, j'avais ma place sur le Tour." indique Stenshagen à Langrenn.com

Mi-novembre, Mattis Stenshagen s'était déjà mis en évidence en dominant les membres de l'équipe A Norvégienne lors des épreuves FIS de Muonio.

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Le leader de la Scan Cup sorti du jeu

"Par rapport aux saisons précédentes, je pensais que le leader de Scandinavian Cup participerait au Tour de Ski. J'avais pris cela comme acquis et c'est pour cela que je suis parti à Vuokatti, plutôt qu'à Trondheim en coupe du monde.

En Finlande j'ai pu participer à trois courses, montrer toutes mes qualités sur des formats différents, à Trondheim ils ne m'aurait donné qu'un seul dossard, sur le 10km classique." ajoute un Stenshagen qui ne perd pas espoir.

"Maintenant, je me concentre sur la tentative de reproduire les résultats obtenus à Vuokatti lors de la prochaine étape de Scan Cup, qui aura lieu à la mi-janvier. En confirmant, je pense que je pourrais enfin participer à la coupe du monde un peu plus tard.

Et si je gagne le général de la Scan Cup, je serai assuré d'avoir une place nominative pour la saison prochaine. Mon objectif principal reste les mondiaux 2025, donc je conserve une grosse motivation"

Mattis Stenshagen, fondeur qui possède à n'en pas douter le potentiel pour terminer le Tour de Ski parmi le Top 10, au grand minimum, est, comme d'autres avant lui, touché par l'énorme concurrence qui règne en Norvège.

Des champions comme Sjuer Roethe ou Emil Iversen, resteront eux aussi à la maison, durant le Tour.

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