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Marco Odermatt roi à domicile

Remporter la descente de Wengen, pour un skieur Suisse, c'est un peu comme gagner Roland Garros pour un joueur de tennis Français.

Bercés dès leurs plus jeunes âges par les courses de ski alpin retransmises partout en clair, les jeunes Helvètes grandissent avec cette culture ski qui n'existe malheureusement pas en France.

Tous connaissent la valeur d'une victoire en coupe du monde, la valeur encore plus grande d'un succès en descente, discipline qui ne pardonne rien, on l'a encore vu, malheureusement cette semaine avec Pinturault, Kilde et Kohler.

Cette discipline a écrit ses plus belles pages sur les pistes de Wengen et de Kiztbuhel, les mythes de la discipline, qui possèdent chez les descendeurs, une valeur égale à un titre olympique ou mondial.

(suite sous la vidéo)

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Et ce n'est pas Marco Odermatt qui nous contredira :

"Aujourd'hui c'est génial, cette course c'est un rêve absolu, les émotions à l'arrivée étaient uniques et j'ai réussi à en profiter. Franchement je ne crois pas être capable de faire mieux.

Je n'avais jamais franchi la ligne d'arrivée avec deux secondes et demie d'avance sur le meilleur temps. Gagner le Lauberhorn, c'est un rêve d'enfant qui devient réalité.

Nous savions que c'était la descente qui comptait et vous pouvez mettre cette victoire au même niveau que mon titre de champion du monde et le classement général de la coupe du monde.

Bon, peut-être un peu moins pour le général car on revient chaque année à Wengen."

Seule la chute de Kilde, qu'il apprécie beaucoup, atténue un peu sa joie : "Cette semaine a encore montré à quel point notre sport est brutal. D'un côté, c'est tellement agréable , mais d'un autre côté, c'est dur ce que d'autres athlètes doivent vivre.

J'espère qu'on aura jamais plus, à l'avenir, trois courses de vitesses en trois jours, ici." conclu t'il. 

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