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Marco Odermatt et Michel Vion pas d'accord
Après quatre descentes annulées (2 à Zermatt, 2 à Beaver Creek) et un super-G, la FIS se retrouve devant un casse tête. Comment rajouter ces courses à un calendrier mondial déjà bien chargé.
On sait qu'une descente supplémentaire a été agendée à Val Gardena dans dix jours, mais pour les skieurs, comme Marco Odermatt, qui font descente et géant, cela va impliquer cinq courses en cinq jours (avec les géants d'Alta Badia).
Ce sera même sept courses en sept jours en comptant les deux entrainements de descente. Un programme complètement dingue qui, évidemment, ne plait pas aux skieurs, notamment au double vainqueur du globe.
"Marco Odermatt n’a qu’à faire des impasses. En tennis, on fait des impasses. Ceux qui se plaignent n’ont qu’à en faire aussi en ski alpin.
On n’a pas voulu que Bormio reprenne une descente car la piste est trop difficile, et on mettrait en danger la sécurité des skieurs avec trois épreuves en trois jours." a sèchement répondu Michel Vion, secrétaire général de la FIS, sur Eurosport.
Des propos pas vraiment sympas concernant le meilleur skieur du monde, un champion qui apporte tellement à la discipline, un garçon qui ne fait jamais de bruit.
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Un calendrier devenu surchargé
Marco Odermatt, à qui on a rapporté les propos de Michel Vion, a répondu poliment, tout en posant question.
"Je comprends tous ceux qui veulent rattraper le retard sur les courses. Mais il faut aussi que cela ait du sens. Il y aura cinq courses en cinq jours à Val Gardena et Alta Badia, avec deux entraînements programmés au préalable.
Et en même temps, la FIS met en place groupes de travail sur la prévention des blessures, ce qui est totalement contradictoire avec ce que l'on nous propose." explique t'il au Tages Anzeiger.
Markus Waldner, directeur de la discipline au sein de la FIS, est plutôt de l'avis du Suisse : "Malgré de nombreuses annulations, les courses ne doivent pas être insérées au calendrier au hasard, sinon cela serait dangereux pour les athlètes.
Odermatt, comme beaucoup, n'a pas encore pu faire une seule course cet hiver. Il sera samedi au départ du géant de Val d'Isère avant de se pencher sur le casse tête du calendrier et... sa santé.
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