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Remodeler la discipline

Mika Kojonkoski, ancien entraineur à succès de l'équipe Finlande, puis de Norvège a ensuite travaillé dans son pays au sein du comité olympique avant d'intégrer la FIS en tant que directeur du saut à ski.

Fatigué de voir toujours les six mêmes nations, Allemagne, Autriche, Pologne, Slovénie, Japon et Norvège se partagés tous les honneurs, le Finlandais a proposé la création d'équipes privées sur le modèle du cyclisme.

Il faut savoir que le dernier sauteur, hors de ces nations, à avoir terminer sur le podium était le Suisse Kilian Peier en 2019.

Selon Kojonkoski, qui n'a pas tort, l'écart entre les six grandes nations et les autres ne fait que grandir en raison de moyens financiers complètement différents. Du coup pour les sauteurs des petites équipes, il devient quasi impossible de performer.

La création de teams privées, toujours d'après le Finlandais, donnerait la possibilité à des sauteurs Suisses, Coréens, Kazakhs, Finlandais ou Français de sauter avec un meilleur matériel et un meilleur équipement.

Mais à peine son projet dévoilé, Mika Kojonkoski, a été recalé. Pour la FIS, pas question de toucher au systême...