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Une moyenne d'âge élevée

Sur les sept fondeurs présents en équipe nationale de distance, cinq ont dépassé les trente ans : Holund, Iversen, Toenseth, Roethe et Krueger et Nyenget s'en approche. 

Tous font partie de l'élite mondiale, tous sont encore motivés mais aujourd'hui ils se rapprochent tous d'une fin de carrière et entament probablement, pour la majorité, leur dernier cycle olympique.

"Le changement de génération va arriver bientôt et on va se retrouver face à un grand défi. Aujourd'hui seul Harald Oestberg Amundsen, 24 ans, pas un tout jeune non plus, fait partie du cadre national, mon équipe est viellissante, c'est une inquiétude " indique Nossum à Langrenn.com.

"Bien entendu nous avons de bons éléments en espoirs, je pense à Haavard Moseby en premier lieu, à Martin Kirkeberg Mork et Jon Rolf Skamo Hope mais ils ont encore beaucoup de travail.

Briller sur les courses nationales c'est bien, il faut aussi les confronter au niveau international sans leur demander de grimper sur le podium. Le problème c'est que nous manquons de place en raison des quotas.

Nous ne pouvons pas aligner nos espoirs en coupe du monde sans mettre des ténors sur la touche et c'est pas facile." ajoute Nossum.

Le fait de priver nombre de coupe du monde d'excellents fondeurs, qu'ils soient Norvégiens, Russes, Français ou Suédois, montre encore une fois les limites du systême des quotas.

Certes on veut donner de la place aux petites nations mais à l'arrivée, quota ou pas quota, ce sont toujours les mêmes qui sont devant.

En revanche, avec la création d'équipes privées, sujet dont on a pas fini de parler, plus personne ne resterait au bord de la piste, et, enfin, tous les meilleurs mondiaux auraient, comme en cyclisme, la possibilité de prendre le départ.