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Nils Allègre très énervé
Le descendeur de l'équipe de France s'est exprimé après la grave chute de son coéquipier Cyprien Sarrazin et il n'a pas caché sa colère.
"Ce n'est pas respectueux pour nous, les athlètes. On arrive ici, et sur le premier entraînement c'est déjà défoncé.
Le San Pietro ? On saute 55 mètres si on ne freine pas. A un an des Jeux, faire une piste comme ça… Ils ne méritent pas d'avoir les Jeux Olympiques." explique Nils Allègre à Eurosport.
"Je me sens comme un pantin sur cette piste. On se fait chahuter dans tous les sens, les conditions ne sont vraiment pas bonnes. Je suis très mécontent contre l'organisation, contre la FIS qui ne prend pas ses responsabilités non plus.
Préparer une piste comme ça, pour la rendre encore plus spectaculaire, ils ont tout faux. Ça la rend juste plus dangereuse, c'est un travail d'amateur." ajoute Allègre sur le site de l'Equipe.
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La FIS se défend
Attaqué par plusieurs coureurs, mais pas par tout le monde car le ski restant un sport individuel, il est bien difficile de faire l'unanimité, la FIS défend les organisateurs.
On pratique un sport en extérieur et on ne contrôle pas les éléments. Nous devons nous adapter, sinon on arrête les courses de skis" indique Markus Waldner, le directeur de la coupe du monde masculine;
On repousse toujours plus les limites, l'équipement est trop agressif' il n'y a plus de marge. Les fabricants nous entendent, mais les grandes fédérations ne nous soutiennent pas vraiment. C'est aussi simple que ça."
Pour aller dans le sens de la FIS, on peut prendre l'exemple des airbags, devenus obligatoires dès cette année avant que certains skieurs fassent pression pour obtenir une exception, finalement accordée par les instances.
Il est vraiment pas simple de règlement les descentes en coupe du monde qui restent et resteront toujours très risquées pour des athlètes passionnés, courageux et exemplaires, prêts à mettre en jeu leur intégrité physique et leur vie pour vivre leur passion.
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