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L'entourage joue un rôlé clé
Il y a tout juste trois semaines, la meilleure spécialiste mondiale de saut à ski, annonçait en pleurs son forfait pour la saison, en raison de surpoids. La Norvégienne ne voulait pas entendre parler d'un régime strict afin de ne pas mettre sa santé en danger.
Suite à ses déclarations, les médias Norvégiens ont très vite ressortis les soucis qui ont concerné Oestberg et Karlsson, deux fondeuses qui ont perdu trop de poids, selon leurs médecins, pour rester aptes à s'aligner en compétition.
On a parlé aujourd'hui de Natalya Nepryaeva, tancée par son entraineur, mais tout le monde sait que ce problême de kilos en trop concerne toutes les sportives, ou presque, qui évoluent au plus haut niveau.
Pas besoin d'être un savant pour comprendre que l'on court plus vite, que l'on skie plus vite, que l'on grimpe plus vite avec quelques kilos en moins, le tout étant de ne pas dépasser les limites acceptées par son corps.
Interrogée sur ce problème, Tiril Eckhoff s'est dite épargnée mais bien consciente du problème. "Savez vous que notre poids est en tête des recherches sur Google, en Norvège ? Voilà ce qui intéresse le plus les gens à notre propos" raconte t'elle à TV2.
"Je ne vous donnerai pas la réponse, mais comme chacune, je suis consciente de ce problème et je sais très bien que les kilos de trop se payent sur la piste. Quand je suis arrivée au lycée, beaucoup de filles pensaient uniquement à maigrir.
Heureusement pour moi, j'étais bien entourée, notamment par ma maman qui m'a surveillée et empêcher de mettre ma santé en danger. Aujourd'hui j'ai 31 ans, de nombreuses années derrière moi, et jamais de blessure sérieuse."
Sa coéquipière Ingrid Landmark Tandrevold, du même avis ajoute : "Lorsqu'une jeune fille regarde une athlète de trente ans, sans aucun gramme de gras, très affutée, elle a envie de faire la même chose.
Mais elle ne comprend pas que ce sont les années de compétition qui lui ont forgé ce corps. A son âge, elle n'a pas besoin de le faire, son corps demande autre chose. Le plus important c'est vraiment de bien entourer les jeunes, car ce sujet reste tabou."
Les deux biathètes terminent en saluant les propos de Maren Lundby : "Elle a eu le courage de parler, la force de dire qu'elle ne voulait pas maigrir de force." , en espérant que cela serve de prise de conscience.
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