Une équipe privée de grand talent
Ce sont les mots du nouveau coach Tobias Reiter à propos de la composition de l'équipe masculine, qui aimerait tellement pouvoir compter sur un Johannes Boe ou un Martin Fourcade allemand.
Malheureusement, depuis la retraite de Simon Schempp et Arnd Peiffer, plus personne n'est capable de jouer les premiers rôles, sur la durée, en coupe du monde, au sein d'un groupe de trentenaires, plutôt sur la fin.
"Nous n’avons pas d’athlètes très talentueux chez les hommes, c’est évident. Mais nous avons des athlètes bien entraînés, plus jeunes, qui sont actuellement en phase de transition.
Ils sont très travailleurs et disciplinés, mais ils doivent travailler dur pour atteindre le sommet.
Nous espérons maintenant qu’un ou deux d’entre eux franchiront une nouvelle étape et participeront peut-être à la coupe du monde cet hiver.
De mon point de vue, tout est ouvert, mais bien sûr, la performance doit être au rendez-vous." indique Tobias Reiter à propos de la relève, sur le site Chiemgau24.
Tirer sous la pression
Pour les autres, "les membres du groupe A, le coach souhaite travailler l'aspect mental car il a noté beaucoup de déficience à ce niveau, notamment quand il s'agit de tirer sous pression.
"Nous avons intégré un accompagnement psychologique sportif à l'équipe et intégrons délibérément à l'entraînement des situations de pression aussi proches que possible de celles de la compétition.
Le deuxième aspect concerne l'aspect physique. À l'entraînement, nous augmentons volontairement l'intensité de la course avant le départ arrêté. Il faut être capable de bien tirer même sous forte pression.
Non seulement nous, en tant qu'entraîneurs, l'avons constaté, mais les biathlètes l'ont également souligné à plusieurs reprises."
Durant toute cette fin de semaine, de vendredi à dimanche, Reiter pourra voir à l'oeuvre l'ensemble des forces du pays, lors des championnats nationaux qui seront en partie qualificatifs pour la coupe du monde.
L’Allemagne n’a plus remporté de globe masculin de biathlon depuis Michael Greis en 2007. La relève peine à s’imposer face à la domination norvégienne.