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Un peu déçue

Tiril Eckhoff, sept fois victorieuse sur le circuit mondial l'an passé, deux fois médaillée d'or aux mondiaux et encore deuxième du général, terminait pourtant l'hiver avec un sentiment bizarre.

"C'était difficile pour moi de ne pas skier à Oslo (étape annulée), je m'étais préparée pour cela et la situation sanitaire a tout changé. J'ai pris un coup au moral, un coup de fatigue et je suis rentrée déçue à la maison.

Toutefois j'étais contente de mes succès et aussi par le fait d'avoir améliorer mon tir" indique t'elle à FondoItalia.

Passée de 76% à 81% de réussite, la Norvégienne ne veut pas s'arrêter en si bon chemin.

"Cet été, j'ai mis l'accent sur le tir avec l'envie de devenir encore plus précise au debout et surtout de lâcher mes balles un peu plus vite, comme le font les meilleures mondiales.

Pour le ski, je travaille seulement sur quelques points techniques."

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Objectif cristal

Comme la saison dernière, Tiril Eckhoff part pour décrocher son premier globe, pour succéder à sa compatriote Tora Berger, dernière Norvégienne vainqueur du général en 2013.

"Marte Olsbu Roeiseland et Dorothea Wierer seront les adversaires les plus dangereuses. Aujourd'hui Doro est la plus complète mais je pense que si j'améliore mes stats au tir, je suis la plus rapide sur les skis."

Consciente de ses points forts, la souriante et toujours joviale évoque aussi ses facultés en ski de fond.

"Je pense que sur un 10km ou 15km en skating, sur une piste plate, je serai parmi les trois meilleures dans mon pays. Par contre sur un profil plus valloné, avec des montées, je n'aurais aucune chance face à Johaug ou Karlsson.

Mais l'important n'est pas là, je préfère le biathlon, sport plus complet, qui allie endurance, technique et mental.

D'ailleurs je suis très heureuse de voir des fondeuses, comme Nilsson, venir dans notre sport, et je suis curieuse de voir ce qu'elle va faire la saison prochaine."

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Photo : Nordic Focus

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