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Triplé Norvégien
En l'absence de Bolshunov, de Klaebo, de Golberg et de toute l'équipe de Russie, c'est logiquement Iivo Niskanen, le roi du classique, qui faisait office de grand favori.
Le triple champion olympique Finlandais voulait absolument remporter ce mythique 50km d'Oslo, disputé évidemment sous les yeux de la famille royale de Norvège, et il avait tous mis en oeuvre pour cela.
Cette course, départ groupé, est parti sur un petit rythme mais après quelques kilomètres, boostés par un public venu en masse faire la fête à tous les fondeurs, les Norvégiens ont allumé la mèche.
On va alors assister à une course par élimination avec les moins résistants qui vont irrémédiablement lâcher prise au fil des difficultés.
Pendant ce temps notre Niskanen semble dans un grand jour, semble attendre son heure derrière les locaux. Mais à 10km du but, le Finlandais donne des signes de faiblesse, il grimace de plus en plus.
Les Norvégiens Toenseth, Nyenget et Roethe l'aperçoivent et montent encore le ryhtme. Cette accélération, à quelques kilomètres de l'arrivée lui sera fatale, comme le sera pour l'admirable jeune Suédois William Poromaa.
Fatigué par cette saison, usé par les efforts, Iivo Niskanen laisse partir un trio Norvégien beaucoup plus frais avec Didrik Toenseth et Martin Loewstroem Nyenget qui n'étaient pas aux JO et Sjuer Roethe pas toujours sélectionné en coupe du monde.
La fraicheur va donc faire la différence et laisser les Norvégiens, débarassés des Russes, signer un triplé historique marqué par la première victoire en coupe du monde du grand et puissant Martin Loewstroem Nyenget.
Roethe et Toenseth l'accompagnent sur le podium, la fête est très belle pour le peuple Norvégien qui applaudira ensuite Niskanen, Poromaa, Musgrave, Holund, Moseby, Krueger et l'immense Dario Cologna qui disputait sa dernière course en carrière, 16 ans après la première.
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Les Français terminent 12e à 2min11 avec Clément Parisse, 36e à 6min27 avec Maurice Manificat et 50e à 11min avec Richard Jouve qui découvrait les difficultés du 50km.
Hugo Lapalus, pas dans un bon jour, a abandonné.
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