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Un peu fatigué ?

Devenu papa au mois de janvier, le numéro 1 mondial fait à son tour connaissance avec la vie de père de famille, pas toujours adapté pour un sportif de haut niveau.

Les nuits sont plus courtes, les après-midi moins tranquilles et cela pèse toujours un petit peu pour la récupération.

"Depuis la fin de saison, j'ai connu pas mal de jours "off" durant lesquels je ne me suis pas entrainé. Tout est consigné dans mon journal d'entrainement et celui ci nest pas toujours très joli" indique t'il à la NRK.

"Le plus difficile c'est de trouver l'envie et le créneau pour m'entrainer mais une fois dehors, il n'y a plus de souci."

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Du mieux en stage

"Lorsque je suis avec l'équipe la situation n'est pas la même. Je peux me concentrer à 100% sur mon travail et la motivation vient plus facilement.

D'ailleurs en été, je suis assez souvent en manque d'envie, une envie qui arrive logiquement au fil des semaines lorsqu'on se rapproche de l'hiver" poursuit-il.

A la veille du Blink Festival, les médias Norvégiens aiment bien prendre un peu la température mais il n'y a pas vraiment lieu de s'inquiéter pour Johannes Boe, on connait bien le bonhomme.

"Johannes doit tout simplement s'adapter et gêrer sa situation de papa et de sportif de haut niveau. L'idée c'est de faire le mieux possible" conclu son entraineur Egil Kristiansen.

En attendant la neige, le Norvégien va remettre un dossard cette semaine sur les épreuves du Blink Festival, face à l'ensemble de ses coéquipiers.

Une occasion idéale pour se tester et remplir, en couleurs ?, les pages de son journal.

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Photo : Nordic Focus

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