...
Un train de vie complètement chamboulé
En proie à de sérieuses difficultés financières depuis le départ d'un gros sponsor, la branche saut à ski de la Fédération Norvégienne a vu son train de vie se réduire fortement.
Les vols en avion, dans le pays, sont remplacés par des longs trajets en voitures, les repas à l'hôtel sont devenus une cuisine familiale et les chambres de luxe sont remplacées par des matelas gonflables dans des gites régionaux.
"C'est difficile pour moi d'imposer tout cela à nos athlètes mais je n'ai pas le choix, il s'agit d'économiser partout des milliers d'euros afin de rester compétitif au niveau du matériel et des combinaisons." indique Magnus Brevig, entraineur national, à la NRK.
"Nous faisons désormais de grosses économies, par exemple le coût d'un stage est passé de 75 000 NOK à 25 000 NOK".
...
Au revoir les sushis
En déficit de plus de 7 millions de couronnes Norvégiennes, sur la saison 2024, la branche saut à ski n'a plus le choix. Tout le monde doit faire de gros efforts en attendant la venue, éventuelle, de ce gros sponsor tant attendu.
Même la nourriture est dans le collimateur des dirigeants.
"Avant on commandais assez souvent des sushis pour prendre un bon petit déjeuner, désormais c'est des flocons d'avoine tout les matins" ajoute Magnus Brevig.
"Nous devons faire des économies partout, cet été on a même dormi à trois dans des chambres doubles. C'est petit mais cela reste sympa. Nous vivons plus à l'étroit, le confort n'est plus le même.
Désormais lorsque nous sommes en stage à Trondheim ou à Oslo, on nous demande d'aller dormir et de manger à la maison, pour tous ceux qui le peuvent" décrit Halvor Egner Granerud, ancien vainqueur du général de la coupe du monde.
"Nous avons vraiment besoin de trouver des fonds pour rester une branche durable dans notre fédération, il nous manque plusieurs millions de NOK" conclu Magnus Brevig.
...
...
...
...
...