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Des conditions terribles

Comme chaque année, les membres des équipes de France de vitesse, excepté Alexis Pinturault, se sont rendus en Amérique du Sud pour effectuer un stage sur neige, durant environ trois semaines.

Au contraire des Suisses, qui ont choisi la région d'Ushuaia en Argentine, où les conditions étaient bonnes, les tricolores ont mis le cap sur les montagnes Chiliennes, un choix qui s'est avéré terrible, sur tous les plans.

"C’était très compliqué… On a fait sept jours de ski en tout, mais sept jours de skis en comptant tout ! " explique Adrien Théaux au Dauphiné.

Skier sous la pluie, skier sur une piste plate, comme une piste de débutant qui ne faisait que 200 mètres… Pas des vraies journées de préparation. En gros on a eu quatre journées moyennes, et le reste était catastrophique."

Partir aussi loin pour ne pas pouvoir skier, pour ne pas pouvoir s'entrainer c'est évidemment problématique, d'autant plus que ce genre d'expéditions en groupe est très important en terme de budget.

Les skieurs en sont évidemment conscients :

« Ça fait mal au cœur de déplacer autant de moyens, de mettre autant de budget dans un stage qui est le cœur de notre préparation et faire quatre journées dans les portes.

On est rentrés très très frustrés. Mais c’est le jeu. Si tu veux des conditions régulières, tu fais de la natation ou du ping-pong." conclu Maxence Muzaton.

Depuis leur retour en France, les Tricolores ont pu se rendre à Zermatt, en Suisse voisine, où les conditions de ski sur le glacier sont nettement meilleures mais ils commenceront la saison, début novembre, avec peu de jours de ski dans les jambes et moins de certitudes.

Mais ils ne sont pas les seuls concernés, tant il était difficile de trouver des stations pour skier cet été.