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Stephanie Venier en pleine hésitation
La skieuse Autrichienne, âgée de 31 ans, devenue championne du monde de super-G la saison dernière, devant son public de Saalbach, se montre très hésitante quant à la suite de sa carrière.
Dans une récente interview accordée à l’ORF, la native du Tyrol confie qu’elle se trouve à un tournant, partagée entre l’envie de continuer et celle de tourner la page.
Stephanie Venier avait récemment fait parler d’elle en critiquant ouvertement le style de management de l’entraîneur principal de l’équipe féminine, Roland Assinger, et sa manière de gérer les athlètes.
Ce différend, qui avait suscité des remous, semble désormais apaisé avec l'arrivée de Christian Mitter en tant que directeur alpin, même si Roland Assinger a été maintenu dans ses fonctions par Mario Stecher, directeur sportif de la Fédération autrichienne de ski (ÖSV).
Après une discussion franche, les parties ont décidé de « continuer sur la même voie ». Pour Venier, l’incident est clos : « C’est réglé pour moi. La communication dans l’équipe est essentielle, et je pense qu’on a trouvé un terrain d’entente. Maintenant, je laisse les choses suivre leur cours. »
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Un genou qui pose question
Malgré la résolution de son différend avec Assinger, Stephanie Venier se pose toujours des questions, en lien avec son état physique.
« Mon genou doit tenir le coup », explique-t-elle. Des problèmes récurrents à ce niveau l’ont d’ailleurs privée de la finale de la Coupe du monde à Sun Valley.
Cette fragilité physique, combinée à la pression des compétitions de haut niveau, pèse dans la balance. Il y a trois ans, après des résultats décevants, Venier avait déjà envisagé de raccrocher ses skis, avant de finalement persévérer.
Aujourd’hui, auréolée de son plus grand succès, elle se retrouve face au même dilemme. « Je n’ai pas encore pris de décision, confie-t-elle à l’ORF.
Pour l’instant, je continue à m’entraîner comme d’habitude. Ce n’est pas une choix que je peux faire sur un coup de tête. Après tant d’années au plus haut niveau, j’ai besoin de temps pour y réfléchir, et on me l’a accordé.
Honnêtement, je ne sais pas encore ce qui me permettra de trancher. »
Fait notable, les Jeux olympiques de Cortina, prévus en février 2026, ne semblent pas influencer ses réflexions. « Devenir championne du monde chez moi, à Saalbach, c’était le summum. Rien ne peut surpasser ça, pas même les JO », affirme Stephanie Venier avec conviction.
Avec un palmarès impressionnant, incluant l’or en super-G et le bronze en combiné par équipes à Saalbach, ainsi qu’une médaille d’argent en descente aux Championnats du monde de Saint-Moritz en 2017, Venier a d'ores et déjà réussi sa carrière.
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