...
Une situation qui pose question
Marit Bjoergen a surpris tout le monde en évoquant cette histoire de dopage, inconnue de tous, dans sa biographie.
Retour au coeur de l'hiver 2017 après les mondiaux de Lahti où la Norvégienne va devenir quatre fois médaillée d'or avant de retourner quelques jours à la maison.
Le téléphone se met alors à sonner et le médecin de l'équipe nationale lui annonce un contrôle positif.
"Subitement je me suis mise à paniquer, j'ai pleuré et je me suis mise à penser à Therese Johaug et Martin Sundby" explique t'elle à VG.
"Mon échantillon d'urine contenait des traces de 19-Norandrosterone (un métabolite de la Nandrolone pour les connaisseurs). Il s'est avéré que cela venait de l'utilisation de Primolut N, un médicament autorisé que j'avais pris pour retarder mes menstruations."
"D'après le médecin de l'équipe nationale, les traces de Primolut, qui contient de la 19 Norandrosterone était plus élevée que d'habitude en raison de la déshydratation subie juste avant mon contrôle sur le 30km."
Marit Bjoergen, une fois au courant, décide immédiatement d'écrire à la FIS et rédige une lettre détaillée avec l'aide du docteur. "Durant quelques jours je ne trouvais plus le sommeil, j'avais très peur de perdre mes titres et d'être suspendue."
Convaincue par les explications données par les Norvégiens et par les analyses médicales, la Fédération Internationale de Ski classera l'affaire sans suite.
...
Marcus Cramer ne comprend pas
L'entraineur Allemand de l'équipe nationale Russe a, comme tout le monde, appris cette affaire cet automne en même temps que nous et il avoue ne pas tout comprendre.
"Déjà il faut m'expliquer pourquoi elle nous raconte cela quatre ans après et surtout me dire comment fonctionne la FIS, et pourquoi elle a réagit comme cela."
Je me demande bien ce qui ce serait passé si Bjoergen était Russe ou si ce même contrôle aurait touché un athlète de Russie " conclu Cramer qui ose dire tout haut ce que beaucoup pensent tout bas.