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Ruka et son fameux tremplin
Chaque année ou presque l'étape de Ruka fait parler car le vent, souvent présent dans la région, vient souvent jouer les troubles fêtes. Les sauteurs le savent, son habitués, mais pour certains, des lignes rouges ont été franchies cette année.
"Le jury joue avec la santé des athlètes en nous faisant sauter dans de telles conditions, c'est une loterie et c'est dangereux" expliquait le Norvégien Robert Johansson.
"Je suis juste heureux d'être retomber sur mes jambes, c'était horrible. Le vent latéral sur le nez du tremplin et dangereux et impossible à prévoir. J'ai pourtant essayé mais subitement, je n'avais plus d'appui." ajoute Halvar Egner Granerud.
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Le patron remet l'église au milieu du village
Les Norvégiens, qui n'ont vraiment pas été gâté par conditions, se sont montrés encore plus véhéments en coulisses, ce qui a fait réagir l'Italien Sandro Pertile, directeur FIS du saut à ski.
Nous faisons un sports de plein air. Si les athlètes ne peuvent pas accepter que les conditions varient, il faudra peut-être changer de sport et commencer le ping-pong ou autre.
Toutefois, je comprends la frustration des athlètes mais pour moi le jury a bien travaillé, je suis fier de mon équipe.
C’était sans aucun doute un des week-ends les plus difficiles que nous ayons organisées ces cinq dernières années avec moi comme directeur de course.
Ce que nous avons fait aujourd'hui en termes de professionnalisme est d'un haut niveau."
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