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Une course que l'on oubliera pas
17 nations ont pris le départ de ce relais 4*3.3km dames. Dès le départ, la Russie allume la première mèche et très vite des écarts se forment.
La pépite Suisse Siri Wigger, sur le second relais en classique, va également frapper fort en ramenant son équipe devant, tout en signant une nouvelle performance de choix.
A mi-course, la Pologne accompagne la Suisse, qui compte cette fois sur Anja Weber, et l'Allemagne revient progressivement à la troisième place.
Pendant ce temps, c'est du jamais vu, les Norvégiennes boivent la tasse, les Finlandaises aussi, alors que la Suède et la Russie sont lâchées.
On arrive au dernier relais avec toujours les Helvètes en pôle. Anja Lozza est en tête avec 11sec d'avance sur la Pologne et l'Allemagne.
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Un scénario incroyable
Mais un kilomètre plus tard, la course rebondit, l'Allemagne a pris la tête, la Pologne suit et la Suissesse pointe à 33sec.
Que se passe t'il, comment Anja Lozza a-t'elle pu perdre autant en un seul kilomètre ? Sans doute une chute pense t'on...
Déçu pour nos voisins, on continue de se passionner pour ce relais avec la Polonaise Marcisz qui va venir dans le final déborder l'Allemande Loeschke.
Et voilà les élèves de Kowalczyk, très talentueuses, sacrées championnes du monde devant l'Allemagne et la Suisse.
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Coup de théatre
Quelques minutes après l'arrivée, on entend les quatre Suissesses hurler de joie, tout comme les Américaines et les Suédoises.
La Pologne et l'Allemagne, coupables d'avoir pris une mauvaise piste au départ du dernier relais, on comprend enfin pourquoi Lozza avait perdu tant de temps, sont logiquement disqualifiées.
Nadja Kaelin, Siri Wigger, Anja Weber et Anja Lozza sont sacrées championnes du monde. Une première historique pour cette fantastique équipe Suisse.
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La France se classe 7e, à 1min23 de la Suisse, avec Julie Pierrel, Maelle Veyre, Lou Reynaud et Amélie Suiffet.
Bonne course pour les Tricolores mais il en manquait pas mal pour venir jouer un podium.
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Photo : JWM
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