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Une saison tronquée
La FIS ferait bien de prendre des garanties supplémentaires pour tenir son calendrier à jour car cet hiver, hormis les JO, n'a pas ressemblé à grand chose. Entre les impasses, les PCR positifs et les trois étapes annulées, soit près de 30% des épreuves, c'est devenu presque rocambolesque.
Il faudra aussi se poser les bonnes questions pour comprendre pourquoi le ski de fond est un des rares sports au monde qui est touché par un taux d'annulation, sans solutions de remplacement, si élevé.
Une refonte complète du circuit s'impose, on le répète, en mode biathlon, avec une FIS qui doit absolument devenir propriétaire des droits des courses à la place des Fédération Nationales.
C'est un des chantiers du nouveau président Johan Eliasch et il doit très vite l'accélérer. Cela simplifiera le tout, cela rendra ce sport plus pro, et cela permettra enfin de vendre des droits TV intéressants, à condition que tout le monde y mettent du sien.
En attendant cette coupe du monde 2022 se terminera donc dimanche prochain à Falun (SUE) selon le programme prévu. Une fin de saison raccourcie qui pourrait permettre à Natalya Nepryaeva de gagner le globe, malgré son absence obligée.
Sans doute le seul point positif qui ressort de cette annonce attendue.