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Toujours les mêmes arguments
Comme leurs voisins Norvégiens, avec qui ils avaient longuement conversé la veille, les responsables du fond Suédois et Finlandais ont déclaré ce matin :
"C'était une décision difficile à prendre mais on pense en premier lieu à la santé de nos athlètes et la volonté de leur éviter des voyages. Pour nous c'est la bonne décision.
On réserve notre avis pour le Tour de Ski, il faudra voir si la FIS modifie ou pas le programme."
Donc ces deux nations refusent tout simplement de faire leur travail et en plus elles demandent des ajustements.
Il faut déjà avoir une bonne dose de culot pour le faire sachant que ces mêmes Suédois et Finlandais demanderont en janvier à toutes les équipes du monde de venir skier chez eux pour d'autres étapes de coupe du monde.
Une attitude, désolé pour ceux que cela choquent, qui n'est pas du tout collective et encore moins professionnelle.
La Norvège, la Suède et la Finlande, qui sont les seules à être grassement payées par des sponsors et capables de survivre sans compétitions, sont en train de flinguer la coupe du monde.
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Les fondeurs font exception
On veut bien comprendre l'argurment de la santé, quoi que les jeunes sportifs de haut niveau, c'est prouvé, risquent moins de mourir du covid que d'un accident de la route, mais pourquoi les fondeurs seraient-ils plus fragiles ?
En Norvège, en Finlande et en Suède, tous les athlètes professionnels des autres sports voyagent un peu partout dans le monde et personne ne s'est jamais plaint. Personne n'a abandonné en cours de route.
Ces deux nations, qui ont depuis toujours conservé l'habitude de faire ce qu'elles veulent sur le circuit mondial, impasses nombreuses, organisations, etc, continuent de le faire en toute quiétude.
On est à la limite du scandale car ces équipes seront les premières à venir remporter des médailles lors des prochains mondiaux et venir couper l'herbe sous les pieds des nations qui jouent le jeu.
Ce n'est pas juste. Et nous pouvons vous affirmer ce matin que toutes les autres nations, hors Norvège, Suède et Finlande, hurlent elles aussi, en off, au scandale face à ces retraits.
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La FIS doit absolument mettre fin à ce systême qui ne fonctionne plus.
La pandémie révèle au grand jour les dysfonctionnement du circuit mondial et la toute puissance des grandes nations par rapport à la Fédération Internationale.
Un vrai sport professionnel doit être dirigé par une autorité respectée et des lois fortes, c'est la première base de tout changement nécessaire.