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Un flop retentissant pour la discipline

On a déjà beaucoup parlé de l'annulation regrettable de l'étape des Rousses, pour le ski de fond en France notamment, mais que dire à propos des conséquences de la discipline, lorsqu'on apprend de jour que Planica renonce également.

Cette étape Slovène, l'unique prévue avant les JO de Pékin, devait avoir lieu les 22 et 23 janvier. Mais ce matin, les organisateurs, par peur d'Omicron ou autres, ont jeté l'éponge.

A croire qu'une malédiction ou qu'un chat noir trône sur cette discipline qui sera donc l'unique, la seule, à ne pas parvenir à organiser des compétitions de coupe du monde au mois de janvier.

Faut il parler d'incompétence, de conjonctions défavorables, d'un manque de chance, ou autres ?

A vrai dire peu importe, pendant que le biathlon, le ski alpin, le bobsleigh, le saut à ski, le snowboard parviennent à organiser de belles courses, le ski de fond n'y parvient pas et s'enfonce chaque jour un peu plus.

Quel dommage, quel affront fait à tous ces sportifs qui bossent depuis des mois pour préparer les JO et qui ajourd'hui ne trouvent même pas une course pour se sélectionner ou se mesurer !

On est dans l'amateurisme le plus total, jamais de plan B, que des plans A qui tombent à l'eau pour une discipline qui mérite tellement, tellement mieux.

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Il faut quand même savoir que la station voisine de Pokljuka, organisera la même semaine que celle qui était prévue à Planica, les championnats d'Europe juniors de biathlon, sans que cela ne pose de souci au virus, ou aux organisateurs !

Un moment donné, il faut arrêter avec les excuses bidon !

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Un immense coup de balai doit être méné de manière urgente pour sauver le ski de fond et proposer enfin un calendrier attractif.

Il est grand temps d'arrêter ces étapes avec des team sprints qui n'intéressent plus personne, il est temps de retrouver des distances supérieures à 15km, il est temps de faire de la place pour les poursuites.

Il est temps d'organiser des courses en nocturne, il est temps tout simplement de redonner a ce sport ses lettres de noblesse.

Et il est surtout grand temps d'écouter ceux qui portent les bonnes idées et non de les ignorer comme c'est devenu la norme depuis trop longtemps.