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Steven Amiez si proche, si loin
Leader après la 1ere manche du slalom de Val d'Isère, le Savoyard est parti à la faute sur le deuxième parcours, alors qu'il espérait s'offrir le premier podium de sa carrière en coupe du monde.
"Ce qui m'est arrivé fait partie de l'apprentissage, j'ai voulu jouer, j'ai perdu. Mais je suis content de l'approche. Au départ, je me sentais bien, je voulais skier comme en première manche, intelligemment.
Je suis bien parti, avec de bonnes intentions, j'arrive avec pas mal de vitesse, puis je n'ai pas vraiment compris ce qui s'est passé. Ça fait partie du jeu, c'est le ski.
L'état de la piste, cela ne m'a pas forcément dérangé, et j'arrive à m'adapter dans de telles conditions à l'entraînement.
Kristoffersen a eu les mêmes conditions que moi, et lui y est bien arrivé. C'est un battant, ça donne envie de faire pareil.
Refermer le portillon pour la première fois, en plus à Val d'Isère, ça fait plaisir, j'ai rêvé de ça toute ma vie, j'espère le refaire de nombreuses fois." a indiqué Steven Amiez sur la chaine l'Equipe.
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Le débrief en famille
Son papa Sébastien Amiez, vice champion olympique de la discipline en 2002, n'est pas vraiment soucieux pour la suite
"C'est dur et frustrant car l'histoire était belle. Il prend un peu trop de vitesse en haut et on ne saura jamais ce qui aurait pu se passer plus bas.
Mais la force mentale de Steven, je la connais. C'est de l'expérience en plus qui rentre.
Je lui ai dit qu'il n'était ni le premier ni le dernier à qui ce genre de chose arrive."
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