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Jelena Ostapenko avant Roland-Garros 2025 : « Ne me sous-estimez pas ! »
Huit ans après son sacre inattendu face à Simona Halep, où elle avait renversé un match mal embarqué à seulement 20 ans, la Lettone reste une force imprévisible. « Ne me sous-estimez pas », martèle-t-elle, sourire aux lèvres.
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Un parcours en dents de scie, mais toujours redoutable
Àgé aujourd'hui de 27 ans, la Lettone Jelena Ostapenko est une joueuse de contrastes. Toujours dans le top 50 (actuellement 18e), elle alterne les fulgurances et les performances avec les passages à vide et les déceptions.
Cette saison en est encore une parfaite l’illustration : après des défaites précoces à l’Open d’Australie et Abou Dhabi, elle a brillé à Doha, battant Samsonova, Paolini, Jabeur et Swiatek pour atteindre la finale.
Derrière, Ostapenko enchaine avec quatre défaites consécutives ensuite. Puis, retour en force : un titre en double à Charleston et une victoire éclatante à Stuttgart, où elle a dominé Sabalenka en finale et Swiatek en quarts, portant son bilan à 6-0 contre la Polonaise.
« J’ai gagné Roland-Garros, je peux jouer et battre tout le monde sur terre battue », lance-t-elle, fière de son jeu agressif et de sa mentalité de combattante.
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La terre battue, son terrain de prédilection
Ostapenko explique ses hauts et bas par son aversion pour le dur : « Je voulais que la saison sur dur se termine vite. » La terre battue, elle, lui va comme un gant. À Stuttgart, un « bon pressentiment » l’a guidée vers le titre, portée par une confiance inébranlable.
« J’ai toujours eu le jeu pour bien jouer dessus», assure-t-elle, même si elle admet que tout n’est pas encore parfait. Son travail avec un psychologue l’a transformée : autrefois perfectionniste et dure avec elle-même, elle apprend à être plus tolérante. « Être en harmonie avec soi-même, c’est la clé », confie-t-elle.
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Roland-Garros 2025 : une ambition intacte
Roland-Garros ? Elle y croit dur comme fer. « Je sais jouer sur terre, je sais glisser, me déplacer. Il faut juste que je me concentre. » Malgré des résultats en dents de scie à Paris depuis 2017 (jamais au-delà du troisième tour), elle rejette l’idée d’être une « ancienne » à 27 ans.
Jelena Ostapenko, c’est aussi une sacrée personnalité. Ses émotions à fleur de peau, ses réactions expressives, à la Russe, font vibrer les courts et les fans. « Je suis moi-même, et les gens aiment ça », dit-elle, citant Serena Williams comme modèle d’authenticité.
Loin d’être motivée par les classements ou l’argent, elle vit pour la compétition : « J’aime battre de grandes joueuses et montrer ce que je sais faire. »
Ses futures rivales sont averties, une Ostapenko dans un bon jour est capable de tout...