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Cogne à la place de Nove Mesto ?
Il y a quelques jours on apprenait via un communiqué que Nove Mesto n'organiserait pas son étape de coupe du monde prévue fin janvier 2025, ceci pour des raisons financières.
La FIS s'est mise immédiatement à la recherche d'une solution de remplacement qui ressemble de plus en plus à la station de Cogne, située dans le Val d'Aoste.
Très durement touchée par des inondations et des laves torrentielles, suite aux énormes orages survenus en début d'été, la commune de Cogne se dit motivée et prête pour relever ce double défi.
Non seulement il faudra remettre, dans les prochains mois, la commune en état de fonctionnement normal tout en travaillant aussi sur certaines pistes de ski de fond et un possible enneigement artificiel, car là aussi les dégats sont importants.
"Pour notre part, nous avons montré notre volonté de prendre en main ce dossier, en collaborant avec tout le monde. C'est certainement une chose positive pour Cogne, de démontrer que nous avons récupéré nos capacités touristique" indique le maire de Cogne Franco Allera, à FondoItalia.
Nous nous sommes tous donné des tâches très strictes en termes de timing. Nous devons comprendre combien investir dans le système d’enneigement et, d’autre part, évaluer les coûts de gestion.
Nous devons également en savoir plus au niveau de la télévision, ce qu'elle peut nous apporter, quels sont les engagements et les coûts auxquels nous devons faire face avec le FISI et le FIS et combien ils ont eux-mêmes l'intention d'investir.
Avec la collaboration de tous, le projet est réalisable. L’important est de remettre en jeu toutes les synergies que nous avons exploitées dans cette phase d’urgence.
Du côté technique, la candidature de Cogne ne pose pas de problèmes particuliers, les pistes prévues pour accueillir la coupe du monde sont déjà validées par la FIS car Cogne avait organisé une étape en 2019, avec succès.
"De plus les épreuves proposées, un sprint par équipes, un sprint (classique) et un 10km ne pose aucun souci en terme de parcours.
On pourrait même imaginer cela dans nos prés afin d'offrir des courses intéressantes en terme de vision et de divertissement pour le public." ajoute Claudia Abram, présidente du Ski-Club Grand Paradis.
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