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Voici la réponse de Mr Gabriel Tatin, maire d'Autrans et Me Gil Eybert-Guillon, adjoint au sport qui réagissent à cet article (http://www.ski-nordique.net/le-saut-a-ski-a-labandon-dans-le-dauphine-.5158866-138914.html)

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"Les tremplins au coeur de nos préoccupations :

En réponse à diverses interrogations et attaques sur l’implication de la commune dans la gestion du dossier des tremplins de saut à ski, M. le maire tient à faire part des informations suivantes. 

La commune possède 4 tremplins de saut à ski, crées en 1967, en vue de l’organisation de l’épreuve du combiné nordique en Autrans, en 1968.
 
Le site se compose : 
 
- de 2 tremplins « école » de 15 et 25m,
- d’un tremplin de 60m
- d’un tremplin de 90m.

Malgré ses 45 ans, le site continue d’être utilisé été comme hiver par la section saut de l’US Autrans et par le pôle espoir de la Fédération Française de Ski.
 
Afin que cet équipement ne devienne pas totalement obsolète, la commune a investit, depuis 2008, plus de  
115 000€ sur les tremplins : 
 
- réfection de la route d’accès, 
- réhabilitation du chalet, 
- électrification, 
- petit téléski.

Malgré ses efforts, Autrans est tout de même confronté à l’obsolescence progressive de cet équipement, d’envergure départementale, voire régionale, dont les travaux sont, depuis des années, entièrement supportés par la commune. 

Néanmoins, les élus sont conscients que le site des tremplins doit être préservé afin de permettre à nos jeunes de continuer à sauter sur le plateau du Vercors. 
Sur les 4 tremplins, la priorité se porte aujourd’hui sur les 2 plus petits tremplins, les plus usités par les jeunes qui commencent à s’entraîner. 

Pour ce faire, une étude a été engagée auprès d’un bureau d’études. La première phase de travail a été consacrée à la réalisation d’un diagnostic et de la liste des travaux à réaliser.
Nous sommes aujourd’hui dans la seconde phase ; à savoir la réalisation d’un DCE (dossier de consultation des entreprises) afin de connaître les coûts exacts de la réhabilitation. 

Le chiffrage prévisionnel des travaux de réhabilitation des 2 plus petits tremplins s’élève aujourd’hui à 419 000€ HT.  Ce coût est bien trop important pour que la commune puisse le supporter seule.
 
Plusieurs dossiers de demande de subvention ont donc été envoyés, à différents partenaires : le Conseil général de l’Isère, la Région Rhône Alpes, Mme la députée et le CNDS (Centre National pour le Développement du Sport). 
 
A ce jour, seuls le CGI et Mme la députée se sont prononcés favorablement et ont accordé une subvention. La commune a bon espoir que la Région Rhône Alpes et le CNDS subventionne le projet, celui-ci étant porté et soutenu par la Fédération Française de Ski.
Les élus souhaitent en effet attirer l’attention des partenaires sur le fait que cet équipement est d’intérêt régional (puisque seul tremplin de la RRA avec Courchevel et de ce fait utilisé par des sauteurs de toute la région).

Le conseil municipal d’Autrans s’est déclaré favorable à la réhabilitation des 2 tremplins école dés lors que le budget le permette et que le projet soit subventionné à plus de 60%.
La FFS s’engage à nous renouveler l’autorisation de saut sur les 2 petits tremplins pour l’été et l’hiver 2013, en attendant la fin des travaux. 

En ce qui concerne le tremplin de 60m, la réhabilitation consiste en le changement de la céramique de la piste d’élan. 
La commune est aujourd’hui en contact avec la commune de Courchevel afin d’acquérir de la céramique d’occasion. 
La pose de cette céramique, réalisée en régie et avec l’aide de l’US Autrans, avant l’été 2013, permettrait de sauter cet été sur le tremplin de 60m.

Le projet de réhabilitation (tant sur les 2 tremplins école que sur le tremplin de 60m) est aujourd’hui au cœur des débats et des réflexions de l’équipe municipale.
 
Il n’y a donc, pour le moment, pas lieu de s’inquiéter. Enfants, sportifs de haut niveau ou entraîneurs pourront, en 2013 et sous réserve de travaux et de financements, continuer de s’entraîner sur les tremplins d’Autrans."
 
Voilà un texte qui indiquement clairement la position de la commune, espérons maintenant que le conseil général de l'Isère et de Rhône-Alpes ainsi que le FNDS suivent le train...