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Sturla Laegreid va pouvoir tourner la page
Le biathlète Norvégien, champion du monde de sprint la saison dernière, a trouvé un petit cadeau dans sa boite à lettres, en rentrant de son dernier stage.
A l'intérieur une enveloppe, venue de Suisse, et un papier officiel qui lui ordonne de payer la somme de 10 000 NOK, soit 875 CHF.
Sturla Laegreid devra payer cette amende au plus vite en raison du coup de carabine tiré dans sa chambre d'hôtel, à Lenzerheide, juste avant les fêtes de Noel.
En raison de cette grosse bétise, le Norvégien avait déjà été privé de la course suivante en coupe du monde, et payé une autre amende de 500 euros à l'IBU. Sa Fédération avait aussi été condamné à 2500 euros d'amende.
"C'était très gênant, et c'est certainement une situation que vous ne voulez pas vivre" indique Sturla Lægreid à Langrenn.com.
"Ensuite j'ai longtemps douté en attendant le jugement car je me posais beaucoup de questions.
Est-ce la dernière course de ski à laquelle je peux participer cette année ? Vais-je être suspendu ? Tu penses toujours au pire. C'est assez stressant en compétition.
Rétrospectivement, je pense qu’il faut en tirer des leçons. Et cela a au moins envoyé des signaux et des rappels à l’ensemble de l’environnement, pas seulement à notre équipe, mais à tout le monde.
J'espère donc que cela pourra contribuer à quelque chose de positif, même s'il s'agit d'une expérience négative, dit Lægreid.
Il souligne également qu'il n'y a jamais eu de risque de blessure, même si le coup de feu a été tiré à l'intérieur de l'hôtel.
C'était un mur qui a reçu la balle. Ce n'est pas censé arriver, mais il faudrait encore beaucoup de choses avant que je puisse blesser qui que ce soit. Nous avons de bonnes routines et de nombreux points de contrôle autour du maniement des armes."
Désormais beaucoup plus serein, Sturla Laegreid se prépare avec une grosse envie et un énorme objectif.
"Il s'agit de remporter le classement général de la coupe du Monde. C'est plus facile à dire qu'à faire, et toutes les planètes doivent s'aligner pour que cela se produise.
Mais ce n'est pas impossible. Si on peut mettre un peu de pression à Johannes Bø, faire en sorte que l'écart ne soit pas si grand et faire en sorte qu'il ressente un peu de peur, alors tout peut arriver."
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