Invité pour participer au Moseby Invitational, prévu sur le stade du Bislett à Oslo, le fondeur norvégien a remporté le 3 000 m en 8'14"89, devançant Eirik Mysen, le vainqueur de l’année précédente.

Ce face-à-face n’était pas seulement une bataille pour la victoire car les deux hommes ont tout simplement pulvérisé le record de la légende du ski de fond Bjørn Dæhlie, établi en 1991 à 8'18"76, après 34 ans d’attente.

En revanche Amundsen n'a pas réussi à approcher le fabuleux chrono, 8'02"77 d’Anders Aukland, le chrono le plus rapide jamais réalisé par un fondeur sur 3000m.

« C’est un temps incroyable, qui risque de tenir un moment. Peut-être que Didrik Tønseth, avec un peu de préparation, pourrait s’en approcher », confie Amundsen à TV2.

Il note que les skieurs de fond, avec beaucoup d'entraînement de force pour le haut du corps, ne sont pas forcément taillés pour le 3 000 m.

« Pourtant, samedi, il y avait des gabarits encore plus costauds que moi qui couraient hyper vite. Gagner encore beaucoup de secondes avec ce physique, c’est compliqué », ajoute-t-il avec lucidité.

Jakob Ingebrigtsen inatteignable

Face au record du monde de son compatriote Jakob Ingebrigtsen (7'17"55, réalisé en Pologne en août 2025), Amundsen reste admiratif et réaliste à la fois.

« Avant samedi, j’étais à plus d’une minute de lui. Maintenant, je suis à moins d’une minute, et je suis super content ! La sensation de vitesse qu’il doit ressentir, ça doit être dingue.

C’est impressionnant, inspirant, il n’y a pas grand-chose à ajouter. » explique Harald Østberg Amundsen visiblement en train de se préparer très sérieusement pour briller lors des prochains JO 2026.