...

Zermatt reviendra au calendrier

Suite aux annulations des descentes masculines, en attendant cette semaine, les courses féminines (moins longues), le directeur FIS Markus Waldner a demandé à tout le monde de rester calme.

"Il y a toujours eu et il y aura toujours des annulations en raison des conditions extérieures du ski, même les grandes descentes de Wengen et Kitzbühel ont connu des annulations dans le passé.

"Il est trop tôt pour tirer des conclusions car l'événement a été annulé à deux reprises, et nous allons bien sûr reprendre ces descentes plus tard dans la saison sur une autre site." 

“On nous demande souvent de poursuivre la coupe du monde plus tard dans la saison jusqu’en avril, mais les conditions ne sont pas forcément acceptables" 

Les Championnats nationaux organisés dans les différents pays le prouvent. Souvent, il pleut ou on peine à garantir une météo favorable. Et la neige n’est pas non plus de qualité suffisante. Ce n’est pas une solution.”

Savoir aussi qu'une descente à Zermatt en avril, demanderait de dégager près de 5m de neige sur le glacier et un travail beaucoup plus conséquents pour les machines, et les hommes.

...

...

Un contrat de cinq ans

Les organisateurs de Zermatt Cervinia ont signé un contrat de cinq ans, reconductible, avec la Fédération Internationale de Ski et il n'est pas question d'abandonner.

Franz Julen, directeur de l'évènement, qui n'a pas du tout aimé les polémiques sur cette descente, n'est pas du genre à se laisser influencer.

"Je n’ai jamais rien eu contre des critique objectives. Ce qui me gêne plus, ce sont les critiques non objectives, quand on nous accuse notamment d’avoir travaillé le glacier avec de l’eau, que nous avons fabriqué de la neige sur le glacier ou que nous l’avons démoli, brisé. Tout ça est faux!

Nous ne pouvons pas permettre a une petite minorité de détruire le tourisme." explique Julen à Ski Actu.

L’année prochaine, nous allons faire le même travail sur le glacier, on le ferait même sans courses, car on le fait depuis très longemps. C'est pour la sécurité de nos skieurs et pour l'entrainement de nos jeunes.

Il faut mettre cela en perspective. Trois pelleteuses travaillent pendant trois semaines pour boucher des crevasses. Comment peut-on comparer ça à ce qui se passe ailleurs sur la planète avec le climat?

Cinq mille personnes peuvent faire une croisière de trois semaines sur un énorme paquebot, faire le tour de monde, et personne ne dit rien. Et  nous, nous sommes traînés dans la boue pour trois semaines de travail avec deux pelleteuses. Et ça s’est aussi déroulé une semaine avant des élections en Suisse." conclu t'il.

...

Vous pourriez aussi aimer :