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Vittozzi et Wierer font le spectacle

Toujours un magnifique soleil et des conditions idéales pour le biathlon ce matin sur le stade d'Antholz, plein à craquer pour ce relais mondial féminin.

Dès le coup de pistolet Lisa Vittozzi va faire parler la poudre et s'envoler seule en tête de la course avant de lancer sa coéquipière, mais pas amie, Dorothea Wierer.

La double championne du monde, en pleine confiance, va creuser ensuite de gros écarts et réussir un tir debout FABULEUX ! Un tir que l'on pourra montrer dans toutes les écoles.

Relâchement, vitesse et précision, c'était tout simplement magique.

Résultat D'Oro s'envole en tête de la course et passe le relais avec une minute d'avance sur ses rivales.

C'est beaucoup mais pas suffisant pour une médaille car, malheureusement pour l'Italie, Sanfilippo et la jeune Carrara n'ont pas le même niveau.

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Roeiseland fait la différence

Ce relais va prendre une tournure toute diiférente avec les troisièmes relayeuses. La Pologne, épatante, prend alors les commandes avec la grande espoir Kamila Zuk.

Derrière toutes les grandes nations, sauf la France au fond du trou, gomment progressivement leur retard. On sent que la course peut basculer de n'importe quel côté.

Magdalena Gwizdon, l'ancienne de la maison Polonaise, s'élance en tête mais elle sent dans son dos le retour de Roeiseland et Oeberg pour la Norvège et la Suède.

Herrmann, pour l'Allemagne, Pidhrushna pour l'Ukrainne et Puskarcikova pour la République Tchèque reviennent aussi dans le match pour les médailles.

Gwizdon, va céder dès le tir couché, laissant la Norvège et la Suède devant.

Il faudra attendre le dernier tir pour voir Marte Roeiseland, la reine du Froland, signer un 5/5 décisif. Pendant que Hanna Oeberg craque, la Norvégienne fait tout juste et file chercher le titre mondial.

Sixième médaille en six courses pour elle et un nouveau titre en compagnie de Solemdal, Tandrevold et Eckhoff.

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L'Allemagne avec Horchler, Hinz, Preuss et Herrmann revient prendre l'argent devant les expérimentées Ukrainiennes avec Merkushyna, Dzhima, Semerenko et une Pidhrushna décisive.

Les Tchèques se classent 4e et la Suède avec une Oeberg dépitée, au 5e rang.

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Aymonier fait plonger la France

Malgré les gros couacs enregistrés sur les courses individuelles on voulait croire un réveil bleu sur ce relais en comptant sur une réaction d'orgueil de nos biathlètes.

Julia Simon, six pioches au tir, limite la casse avec un 5e rang à 35sec. Elle laisse son équipe dans le coup pour une médaille.

Derrière Anais Bescond perd du temps mais reste tout de même à la lutte en lançant Célia Aymonier devant l'Allemagne et la Suède, juste derrière la Norvège.

Ensuite c'est le cauchemar absolu. La Jurassienne va rendre une copie catastrophique avec un total de dix balles manquées (pioches incluses) sur 16 tirées, un pourcentage très faible, rarement vu à ce niveau.

On a pas vraiment envie d'enfoncer Célia Aymonier mais ce n'est malheureusement pas la première fois qu'elle passe à côté de son tir. 

A ce niveau on a pas le droit de se rater de la sorte. La sanction sera immédiate avec plus de trois minutes perdues !

Derrière la prestation de Justine Braisaz n'a plus d'importance. L'équipe de France se classera finalement 14e à 3min44, le pire résultat de son histoire.

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Le gros manque de concurrence chez les seniors féminines, dans notre pays, semble devenir un problême. 

Mettre en place un systême élitiste possède des avantages mais aussi des incovénients, on le voit clairement cet hiver avec les résultats en coupe du monde ou en IBU Cup.

Et encore plus sur le circuit national ou on retrouve seulement une ou deux seniors sur chaque course, c'est trop peu, trop fragile sur la durée.

Quand, tout en haut, la confiance et les résultats suivent tout va bien, mais en cas de soucis en équipe A, il n'y a plus guère de solutions, c'est ennuyeux.

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Le classement complet ICI

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Photo : Nordic Focus

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