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Chloé Chevalier explique son choix
C'est un choix qui a été mûrement réfléchi. L'annonce peut en surprendre plus d'un, mais j'y réfléchis depuis un certain temps. J'ai franchi le pas car j'ai l'impression d'avoir bouclé la boucle.
J'ai beaucoup donné au biathlon ces dernières années et j'ai beaucoup appris. J'ai vécu des moments assez compliqués, notamment l'année dernière, et j'avais très envie d'essayer de revenir au plus haut niveau.
J'ai vraiment apprécié d'être de retour avec un groupe plus jeune cette année. Mais ensuite je me suis dit à plusieurs reprises que j'avais bouclé la boucle en tant qu'athlète, que j'étais heureuse et en paix.
Il est maintenant temps de découvrir de nouvelles choses." explique Chloé Chevalier, invitée ce matin sur Eurosport.
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Pas là pour évoluer en IBU Cup
"C'est un sport de haut niveau, donc le plaisir de se préparer et de progresser est important, mais là aussi il y a la performance. L'IBU Cup est un excellent circuit, mais j'espérais quelque chose de plus.
Avec le nombre d'excellents athlètes qu'il y a aujourd'hui en France, il était difficile de trouver une place en coupe du monde.
C'est une bonne chose d'arrêter maintenant, plutôt que de pousser les choses encore plus loin , au risque peut-être de retomber dans une sorte de lassitude et de frustration de ne pas avoir réussi à me remettre dans le bain.
Derrière cette décision, il y avait aussi le fait de devoir repartir encore trois mois avec des voyages. Je me suis demandé si j'étais toujours prête à traverser l'Europe. La réponse que je me suis donnée était non.
Je n'ai plus la motivation ni l'envie de faire du sport de haut niveau et j'ai préféré laisser ça tranquille et regarder la suite de la saison depuis mon canapé." ajoute Chloé Chevalier.
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Un manque de chaleur humaine
"L'aspect humain a toujours été très important pour moi. C'est ce que je ne retrouve plus dans le sport de haut niveau . La coupe du monde, c'est bien, mais ça se déroule à des milliers de kilomètres à l'heure.
Vous êtes concentrée sur votre propre performance et n'avez pas de temps à partager avec votre entourage, comme le staff, les physiothérapeutes et les entraîneurs, car vous devez toujours être au meilleur de votre forme.
Tout ce manque de chaleur et de contact humain commençait à me peser car ce n'était pas suffisant à mon goût."
Pour l'avenir, il n'y a rien de clair, j'ai envie de m'amuser et de prendre du temps pour moi, je pense que je le mérite après toutes ces années d'efforts pour atteindre un objectif. Ne pas savoir ce que je ferai dans trois semaines, c'est un sentiment formidable !
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