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Océane Michelon : L’étoile montante du biathlon français
Àprès seulement une saison pleine en coupe du monde, Océane Michelon s’est imposée comme une figure incontournable du biathlon féminin. Révélation de l'hiver 2025, la jeune Savoyarde retrace son parcours avec humilité.
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Un parcours marqué par la progression
Océane Michelon a rapidement gravi les échelons. Elle raconte : « En 2020, j’ai commencé en catégorie jeune, lors des championnats du monde, j’ai remporté la médaille de bronze du sprint. En 2022, en catégorie junior, j’ai été vice-championne du monde de l’individuel. »
Son intégration au circuit IBU Cup, l’antichambre de la Coupe du monde, a marqué une étape décisive. Si sa première saison fut modeste, la suivante, en 2023-2024, a été celle de la révélation :
« J’ai obtenu très tôt un podium, ce qui m’a mise en confiance et m’a libérée. J’ai fini la saison en remportant ce circuit IBU Cup, ce qui m’a permis de faire mes débuts en Coupe du monde. » Ce succès lui a ouvert les portes du plus haut niveau.
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Une saison 2024-2025 exceptionnelle
Dès ses débuts en Coupe du monde, la Savoyarde mpressionne tout le monde : « Lors de la première étape de Coupe du monde, j’ai obtenu une place de septième et de dixième. Je me suis nourri de ces résultats pour continuer à apprendre afin de progresser. »
Intégrée à l’équipe de relais, elle brille aux championnats du monde, remportant l’or en relais et l’argent en mass start. Ses performances constantes lui valent une 5e place au classement général de la Coupe du monde, le titre de meilleure jeune et la distinction de révélation de l’année par l’IBU.
« C’est vraiment une saison d’accomplissement », résume-t-elle avec fierté, lors d'un entretien avec le site du Dauphiné.
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Tournée vers les JO avec ambition
À l’aube de la saison olympique, Océane Michelon affiche une détermination sans faille. Consciente de ses axes de progression, elle explique :
« Il faut que je progresse en tir, mon point fort étant le ski de fond. J'ai repris début mai de manière ludique, ensuite on vient de terminer notre premier stage de présaison.
Il faudra être compétitive dès le début de saison, avec en point d’orgue les JO sur le site d’Antholz qui est difficile au vu des 1 600 mètres d’altitude, c’est un hiver très excitant qui s’annonce. »
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