Depuis la fin de l’hiver 2025, Jeanne Richard n'a pas fait parler d'elle, mais derrière cette discrétion se cache aussi un gros caractère de championne.
Pour le moment, la Haut-Savoyarde n’a pas l’aura médiatique de ses collègues Julia Simon, Lou Jeanmonnot ou Justine Braisaz-Bouchet, mais cela ne la dérange pas le moins du monde.
Désormais bien installée au sein de l’équipe de France féminine, elle sait qu’il faudra lutter, beaucoup, pour participer aux Jeux olympiques.
Avec seulement quatre places disponibles par course pour les Françaises, la concurrence s’annonce féroce.
Pour atteindre cet objectif, Jeanne a choisi de se concentrer sur plusieurs points, et notamment sur le tir.
« Cet été, j’ai beaucoup travaillé ma rapidité de tir, un secteur dans lequel j’ai une grosse marge de progression.
L’objectif est de garder ma qualité de tir, tout en étant plus rapide à l’installation et plus rapide à tirer ma première balle. » explique-t-elle sur le site du Dauphiné.
La biathlète de 22 ans dit aussi avoir travaillé sur son mental, sans jamais perdre de vue l’essentiel : le plaisir.
« La pression doit être positive. Je veux rester dans une notion de plaisir. La performance passera par le plaisir sur la piste, j’en suis sûre. »
« Je m’inspire beaucoup d’Antonin Guigonnat, qui a toujours su allier plaisir et sport de haut niveau.
J’ai fait un travail très intéressant sur la partie mentale, c’est important pour mieux aborder cette saison. »