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Pas de surprise

On aime ce sport car le résultat et le scénario d'une course ne sont jamais certains mais, avec du recul, on se rend également compte que les surprises sont devenus rares.

Tout au long de l'hiver la France et la Norvège, avec leurs ténors, ont tout raflé, laissant quelques miettes aux autres équipes, Allemandes ou Russes.

Les nations qui disposent des plus gros budgets et le meilleur matériel pour leurs athlètes terminant assez logiquement devant. 

Et quand ces équipes possèdent en plus une génération de biathlètes d'exception, cela nous donne presque un circuit mondial à deux niveaux, tant l'écart avec les autres semble avoir grandi cet hiver.

Pour imager tout cela, sachez que les France et les Norvège ont placé chacune quatre biathlètes dans le Top 10 du général, remportés tout les relais et surtout 19 des 21 courses individuelles.

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Derrière les deux grosses nations, l'Allemagne a su se mettre en évidence en terminant 3e du classement par nations hommes et 2e chez les dames.

Ceci grâce à une Denise Herrmann, surtout, et quelques coups d'éclats signés Doll, Preuss et Peiffer.

Au total 27 nations ont marqué au moins un point lors de la coupe du monde masculine, 26 lors de la coupe du monde féminine.

Durant les mondiaux, la diversité, chère à l'IBU, était marquée avec 10 pays différents qui sont repartis avec une médaille. C'était pas souvent le cas sur les différentes étapes du circuit.

On note encore les premiers podiums de l'histoire obtenus par l'équipe Suisse féminine en relais, et le premier Top 3 Estonien, toutes courses confondues, gagné par la paire Oja - Zakhna.

La Chine, avec le duo Domracheva - Bjoerndalen, a également bien progressé en plaçant quelquefois la biathlète Tang et son coéquipier Cheng dans le Top 30.

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Photo : Nordic Focus

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