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Beaucoup de doutes
Lors d'un récent entretien avec le site VG, la Norvégienne n'a pas caché son sceptiscisme et son inquiétude pour cet hiver 2021.
"Imaginer que nous pourrons nous rendre sur toutes les pistes c'est impossible. Je ne crois pas au Père Noël et je ne crois pas qu'il sera possible de maintenir le calendrier.
On veut nous imposer beaucoup de voyages, dans de nombreux pays, comment ne pas être inquiet avec la situation.
Aujourd'hui je ne sais même pas si je vais participer au Tour de Ski, je prendrai ma décision au dernier moment, en fonction de la situation sanitaire fin décembre. Il n'est pas question que je me mette en danger.
Ce Tour de Ski sera comme chaque année difficile et je ne veux surtout pas me mettre en difficulté avant les mondiaux qui seront mon objectif principal.
Voyager multiplie les chances de tomber malade, d'attraper le virus et certains me parlent d'effets secondaires du covid19 avec une grande fatigue pendant plusieurs mois.
Mon corps est mon principal outil de travail, alors il faut en prendre soin." conclu t'elle.
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La stratégie de la FIS, à l'opposé de celle de l'IBU, qui consiste à maintenir les calendriers initiaux, sont à double tranchant.
Certes on se met à l'abri de nombreuses annulations si un pays ferme ses frontières, mais que faire si les athlètes refusent d'effectuer les nombreux voyages prévus ?
La situation est loin d'être simple...
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Photo : Nordic Focus
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