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Lucas Braathen de retour
Le showman Norvégien avait quitté le cirque blanc il y a un peu plus d'un an. Braathen évoquait alors un manque de plaisir et le besoin de couper avec son sport.
Quelques semaines plus tard, il remonte pourtant sur les skis et ressent très vite le manque de la compétition. Mais plus question de défendre les couleurs Norvégiennes, pour des histoires commerciales, il choisit cette fois le Brésil, pays de sa maman.
Devenu Lucas Pinheiro Braathen, il fait son grand retour à la compétition ce weekend à Soelden, soutenu par Red Bull et un team privé bâti autour de lui, il entend faire "danser le circuit".
"Toute ma vie, j’ai essayé de faire plaisir aux gens qui m’entourent, et d’entrer dans le moule.
J’ai changé mon accent ou mes vêtements. Je me suis perdu en essayant d’être aimé par tout le monde. Il m’a fallu des années pour me rendre compte que ce n’était pas possible" indique Braathen, depuis Soelden.
Je me suis perdu en essayant d’être aimé par tout le monde. Il m’a fallu des années pour me rendre compte que ce n’était pas possible."
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Version showman
Bourré de talent, le néo Brésilien se pose en candidat pour le classement général de la coupe du monde. Il fait partie des outsiders, au même titre que Sarrazin, pour accompagner le duo Odermatt-Meillard sur le podium.
Et surtout, pour son retour et pour la suite de sa carrière, il n'est plus question de jouer le rôle d'un autre. Lucas Pinheiro Braathen va rester lui même
"J’ai été guidé par mes idoles d’enfance pour devenir moi-même. Ceux qui ont eu le courage d’être eux-mêmes pour avoir leur propre chemin vers le succès. Le basket ne serait pas le même s’il n’y avait pas eu Denis Rodman. Que dire du football sans Ronaldinho…?
"Je veux transcender le sport et je ne m’arrêterai que lorsque j’aurai mis le drapeau du Brésil au sommet". Tout un programme avec un premier épisode, prévu dimanche sur le glacier de Soelden.
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