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La plus rapide sur les skis

Le passé de fondeuse de Denise Herrmann est clairement un atout lorsqu'il s'agit de pousser sur les bâtons. Dans un grand jour, seules Tiril Eckhoff et Marte Olsbu Roiseland semblent pouvoir rivaliser avec elle sur la longueur d'une course.

Cependant, lorsqu'il s'agit de sprinter, elle devient imbattable. Roiseland en a fait les frais lors de la poursuite des championnats du monde l'an dernier où Herrmann a fait parler toute sa puissance pour aller décrocher la deuxième place.

Cette vitesse sur les skis lui permet bien souvent de rattraper ses erreurs au tir et de rester dans la course. Car oui, le biathlon, c'est aussi du tir.

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Des progrès derrière la carabine

Le plus dur pour une fondeuse qui débarque en biathlon, c'est évidemment le tir.

En effet, il faut des années d'expérience pour parvenir à maitriser l'exercice méticuleux qu'est le tir, et il est donc impossible pour quelqu'un qui débarque sur le circuit à 27 ans de prétendre tirer aussi bien qu'une Wierer ou une Oeberg qui pratiquent ce sport depuis bien plus longtemps.

Tout ce qu'elle doit faire, c'est essayer de s'en approcher, essayer de limiter les erreurs afin de pouvoir faire parler sa vitesse à ski. Par dessus tout, elle doit parvenir à éviter les craquages qui l'ont parfois complètement sorti de la course.

Ses performances se sont tout de même nettement améliorées. La preuve en est avec sa victoire lors de l'individuel de Pokljuka, un format dans lequel on ne s'attendait pas à la voir performer.

Pourtant, un 20 sur 20 l'a propulsé tout en haut du classement. Une autre difficulté à laquelle les biathlètes doivent faire face est d'acquérir une certaine vitesse et une cadence de balles.

Cela permet de ne pas se faire décrocher sur le pas de tir, ou encore de se laisser déstabiliser dans les courses en confrontation.. Dans ce domaine encore, son niveau a sensiblement augmenté.

La différence est impressionnante sur ses tirs debout qu'elle parvient à réaliser avec une rapidité proche des meilleures et avec une confiance grandissante qui ne peut qu’inquiéter ses adversaires.

Ses tirs couchés restent encore un peu lents et brouillons, notamment son installation, mais restons tolérant! Elle n'a réalisé que 3 saisons complètes au plus haut niveau!

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Une plus grande régularité

La clé pour gagner le général, c'est la régularité. Herrmann doit donc réussir à gérer au mieux ses temps morts et entamer mieux son début de saison.

En effet, elle a tendance à commencer doucement l'hiver pour atteindre son pic de forme en fin de saison. L'hiver dernier, elle est passée à côté de son week-end à Hochfilzen en finissant 41ème du sprint et de la poursuite.

A l'inverse, elle est parvenue à gagner les deux derniers sprints de la saison. Ces deux victoires lui ont permis de remporter le petit globe du sprint ce qui montre une régularité grandissante chez Herrmann.

Sachant que Oeberg a remporté celui de l'individuel, Eckhoff celui de la poursuite et Wierer le gros globe, sans oublier Roiseland qui a été la reine des mondiaux, le classement général semble plus indécis que jamais cette année.

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Photo : Nordic Focus

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