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Lukas Hofer a tellement bataillé
Tout au long de la saison dernière, l'Italien de 34 ans s'est battu avec de nombreuses blessures et des interventions chirurgicales. Des soucis à répétition qui ont plombé son hiver, l'empêchant de participer à toutes les étapes de la coupe du monde.
Hofer a fait seulement une apparition, sans succès, lors des mondiaux d'Oberhof. A sa place, à son âge, beaucoup auraient abandonné mais lui ne s'est jamais résigné, même si l'idée lui a souvent traversé l'esprit.
"Au milieu de l’été, j’ai constaté que mon corps réagissait plutôt bien, notamment aux tests de pouls et de lactate. A ce moment là, j'étais en stage avec les Suédois et j'échangeais souvent avec leur entraineur Johannes Lukas.
Je lui ai dit : « Ce n'est pas en moi d'abandonner. Ce n'est pas moi. J'ai été élevé par ma mère et mon père qui m'ont toujours appris à essayer jusqu'à ce que tout soit complètement fini.
C'était le point le plus important. Je vais avancer, réessayer et revenir comme avant après avoir déployé tous les efforts." explique t'il sur le site de l'IBU.
Je n’aurais jamais imaginé qu’on pouvait subir autant de blessures, surtout après avoir traversé le COVID-19. C'était comme une vague qui commence, puis la suivante arrive.
Sans Johannes, je ne serais pas là maintenant. Lui et moi avons mis tellement d’énergie là-dedans, avant la saison dernière et maintenant."
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Des perspectives ensolleillées ?
Lukas Hofer, qui passé de nombreuses semaines avec l'équipe Suédoise, considère les Scandinaves comme une seconde famille, mais pas question d'oublier son pays de naissance.
"Je suis très fier de la nouvelle génération, car cela montre que le travail que Dorothea Wierer et moi avons fait pendant notre enfance a inspiré beaucoup de jeunes à faire du biathlon.
Maintenant, ils grandissent, s’entraînent dur et traversent les mêmes étapes que nous." ajoute Lukas Hofer qui vient de gagner sa sélection pour Östersund, lors des récentes courses nationales de Val Martello.
Le vétéran Italien, qui a préparé cette saison...avec les Suédois, va enfin retrouver le très haut niveau, avec le sourire et le regard porté vers les JO, si tout va bien.
"Avant, j’avais la conviction que je commencerais et terminerais ma carrière au même endroit, à Oberhof. Puis sont arrivés les JO et peu d’athlètes peuvent participer aux Championnats du monde et aux Jeux Olympiques chez eux.
Si je parviens à obtenir des résultats, je pourrai dire deux fois une année de plus et les Jeux olympiques seront là. Mais nous verrons…"
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