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Une progression linéaire

Natalia Nepryaeva, née en 1995, a commencé à faire parler d'elle en 2013 en obtenant sa première médaille lors des mondiaux juniors de Liberec.

La Russe poursuit sur sa lancée en gagnant encore cinq médailles supplémentaires les années suivantes.

En 2018, elle remporte le bronze du sprint sur les mondiaux U23 de Goms, et l'argent du skiathlon derrière sa coéquipière Anastasia Sedova.

Sa carrière est lancée, très bien lancée, et très vite, Nepryaeva va percer en coupe du monde avec un premier podium en mars 2018.

La saison suivante, c'est la révélation, la confirmation, de nombreux podiums sur le circuit majeur et un succès au général des U23 dames en 2019.

Nepryaeva termine l'hiver à la seconde place du général, derrière Oestberg.

10 mois plus tard, elle est toujours aussi forte avec un podium sur le Tour de Ski 2020 , une 2e victoire en coupe du monde et toujours sa deuxième place au général, certes loin de la fusée Johaug.

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Remarquable 

Agée de seulement 24 ans et posséder déjà un tel palmarès c'est remarquable mais elle n'entend pas s'arrêter en si bon chemin.

"Je suis arrivée sur les skis toute petite, grâce à mes parents qui étaient tous les deux fondeurs. Très vite je me suis prise au jeu mais c'est seulement à 20 ans que j'ai pris conscience de mes possibilités." explique t'elle.

"Chaque année je me sens de plus en plus forte et je pense que je n'ai pas atteint mes limites, je peux faire plus, je veux faire plus.

Je ne me compare à personne, je compare juste mes résultats à ceux obtenus l'année précédente." poursuit Nepryaeva.

"En dehors du ski, j'ai beaucoup d'intérêt, j'adore échanger avec ma famille, mes amis, ils me soutiennent et c'est toujours un immense plaisir de rentrer à la maison.

J'aime bien communiquer, échanger, par contre avant une course je suis toujours fermée, je n'entends plus rien et je ne vois plus rien, c'est concentration maximale." 

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Cet hiver Natalia Nepryaeva tient seul les rènes de l'équipe Russe car ses coéquipières Belorukova et Sedova font une pause "bébé."

On a d'ailleurs l'impression que ce sont un peu toutes les fondeuses de l'équipe féminine, exceptée la N°2 mondiale, qui ont pris cet hiver en mode plus tranquille.

Car les trois saisons suivantes seront nettement plus importantes avec les mondiaux 2021 à Oberstdorf, les JO 2022 à Pékin, et les mondiaux 2023 à Planica.

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Photo : Nordic Focus

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