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Un sacré passif
Walter Mayer, 55 ans, est loin d'être un inconnu. Depuis de nombreuses années, son nom ressort dans des affaires de dopage touchant en priorité le fond Autrichien.
Accusé d'avoir fourni quantité de produits dopants à certains athlètes, hormones de croissance, testostérone et autre produits non autorisés,
il est également à l'origine de nombreuses transfusions sanguines permettant à ces athlètes de contourner les lois, ceci sur une période entre 2012 et 2019.
Son nom étant une nouvelle fois apparu lors des mondiaux 2019 de Seefeld suite à l'affaire Adlerlass.
Un marathonien et un entraineur d'athlétisme Croate, dont les noms ont été gardés secrets par la police, ont eux aussi été entendus et accusé lors de ce procès qui s'est tenu vendredi au tribunal d'Innsbruck.
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Une punition plutôt légère
Durant ce procès Walter Mayer a plaidé seulement en partie coupable, en tentant également de se faire passer pour une victime.
Il aurait évoqué l'achat de produits dopants pour ce compte, des soucis avec l'alcool depuis sa première affaire en 2012, des relations difficiles avec sa proche et une vie de nomade.
Tout cela l'empêchant d'être le cerveau de ce réseau Adlerlass, un rôle qui était selon lui, destiné au docteur Allemand Mark.S et à cet entraineur Croate.
Les juges ont finalement condamné Mayer à 15 mois de prison avec sursis durant une période probatoire de trois ans, et 940 euros d'amende.
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Photo : APA / XPA / Johan Groder
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